Rochdi - Fièvres (3 parties) paroles de (lyrics)

[Rochdi - Fièvres 3 parties paroles de lyrics]

Moi je baise avec Lucifer!
Dans le sang de mon ennemi!
Moi je baise avec Lucifer!

La voix enrouée, l'esprit amadoué
Entre les mains de l'alcool et de
La drogue j'étais comme un jouet
Dans le triangle des Bermudes
Mon navire a échoué el Mariachi, Rochdi
Mon nom a résonné jusqu'en Arcadie
J'ai trempé la mine de mon stylo bille
Dans le sang de mon ennemi
J'ai plus de forces que toi, plus de haine
Plus d'intelligence que toi
Je peux t'enlever la vie avec un seul doigt
Des mecs m'ont cassé les couilles
Et croyaient que j'allais rien faire
Mais sur les deux yeux de ma mère
Moi je baise avec Lucifer
Ils osent dire que mes rimes
Ne sentent pas la rue


A moi, Rochdi, l'Ombre dans la Ville
Moi je suis la rue qui l'eut cru?
La rime la plus pure et le coeur le plus cru
J'ai plus un pet de graisse
Moi je suis grand et basané
Comme le Roi des Perses
Et je pleure sur la scène comme Ion d’Éphèse
Moi je creuse et je crains
Sensible comme le chien de mon
Flingue et j'ai toujours faim
Je suis un rappeur, un dragueur
Lyrical braqueur
Donne-moi une galette et je la
Fume comme un craqueur!

Moi j'baise avec Lucifer!
Dans le sang de mon ennemi!
Dans le sang de mon ennemi!

J'ai dormi sur un lit de pétales de roses
J'écris comme un mendiant
Je suis l'frère de la mère d'Eros
L'appétit d'un guerilleros
J'ai caressé et j'ai bu le lait
Qui coulait des seins d'une muse
Elle avait une poitrine sucrée
Comme de la guimauve
Et moi je zone comme le vieux Guillaume
Au coeur des nuit's fauves
J'ai posé ma main sur un
Tissu bleu marine et mauve
Je resterais jeune et beau, même pauvre
Laissez-moi rire jusqu'aux larmes
Laissez-moi vivre ivre comme Cyril Collard
Une larme de cool-al j'ai l'arc de Legolas
La lame de Conan
Treize fois j'ai rendu l'âme
Avant de partir j'ai sorti mon arme
Un glaive que j'ai taillé dans le cristal
J'ai traversé les rues et je l'ai vu
Vêtu d'un manteau de lune brune
Un regard de brume
Des iris noirs comme des petites prunes
Poésie crue
Dieu me l'a offert parce que j'y ai cru

Il faut être toujours ivre
Tout est là c'est l'unique question
Pour ne pas sentir
L'horrible fardeau du temps qui
Brise vos épaules
Et vous penche vers la terre
Il faut vous enivrer sans trêve

Mais de quoi? De vin, de poésie
Ou de vertu à votre guise
Mais enivrez-vous!
Et si quelquefois, sur les marches d'un
Palais, sur l'herbe verte d'un fossé
Vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée
Ou disparue, demandez au vent, à
La vague, à l'étoile, à l'oiseau
À l'horloge à tout ce qui
Fuit, à tout ce qui gémit
À tout ce qui roule, à
Tout ce qui chante, à tout ce qui parle
Demandez quelle heure il
Est et le vent, la vague
L'étoile, l'oiseau, l'horloge
Vous répondront
Il est l'heure de s'enivrer pour n'être
Pas les esclaves martyrisés du
Temps, enivrez-vous
Enivrez-vous sans cesse de
Vin, de poésie, de vertu, à votre guise

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