Saez - Au cimetière des amours paroles de (lyrics)
[Saez - Au cimetière des amours paroles de lyrics]
Moi j’ai planté ta croix
Pour recueillir un peu
Oui les fleurs d’autrefois
Et s’il est un jardin qui
Soit fait de nos cendres
Comme ils sont des destins qui
Sont fait pour se pendre
Au cou d’une moitié au cou d’une colombe
De ses éternités qui dorment sous les tombes
Au cimetière des amours, j’y retourne parfois
Parfois pour y pleurer, pour pisser de joie
Pour arroser jardin, pour repenser à toi
Pour caresser ta main
Pour pisser sur des croix
Prendre un bain de soleil et regarder le ciel
Puis voir les hirondelles
Rejoindre les tourterelles
Viennent quelques prénoms quelques
Bouts de mémoire comme un siècle en chemin
Vient vous conter l’histoire
Vient vous conter les cieux
De ces cœurs amoureux
De ces cœurs qui se serrent
Pour mieux se dire adieu
Au cimetière des amours, oui je repense à toi
Puis j’entends les tambours qui
Font les guerres parfois
Qui font pleurer les fleurs des
Jardins de nos vies
Qui font pleurer mon cœur qui
Fait tomber la pluie
Qui fait que les cimetières un
Beau jour en jardin
Ressemblent à ces endroit's où
Viennent jouer gamins
Où se disent amoureux les enfants sacrés
Oui que jusqu’à la tombe tu seras ma moitié
Au cimetière des amours
Je suis perdu parfois
À jouer du tambour aux cœurs
Des filles de joie
Qui ont perdu leur chemin ou
Qui passent par là
Je chante Varsovie mais il n’y a que moi
Et les fleurs qui se meurent
De te savoir partie et les fleurs qui se
Meurent et chantent Varsovie
Comme un jardin qui pleure à
Faire pleurer des croix
Comme un jardin se meure comme
Je me meurs de toi
Au cimetière des amours
On se retrouve un jour
On se retrouve un jour pour se parler d’amour
Pour voir passer les heures qui
Poussent sur les tombes
Pour regarder les fleurs dessous
La pluie qui tombe
Au cimetière des amours sûr
Qu’un jour on sera
Un prénom sur la pierre de ce jardin de croix
Pour regarder les fleurs je crois
Bien vu d’en bas
Venir marier le ciel puis la terre tu vois
Que me jette la pierre celui qui n’a compris
Que les amours sous terre ont le cœur infini
Qui se bat sans un mot
Qui chuchote au printemps
Le ruissellement de l’eau quand
S’écoule le temps
Sous la croix moi je crois
Moi pourtant qui n’ai cru
Ici oui que l’amour serait toujours perdu
Sous la croix moi je crois
Que se croise toujours
Ceux qui ont le cœur qui bat
Qui bat comme un tambour
Aux amoureux perdus, aux amours à la rue
Aux cœurs qui savent battre
Aux cœurs qui savent plus
Aux yeux dans la tempête, à ces marins perdus
À nos cœurs, à la fête, à quand on a trop bu
Aux sanglots déferlants sur mon
Cœur qui se noie au triste du pleurant
Oui quand je pleure de toi
Aux armes de nos cœurs
Aux larmes de nos combats à l’ivresse
À la joie de pisser sur des croix
Au bar de la tristesse
À celle qui m’a pas vu
À ceux que la vie laisse
Aux filles qu’on des vertus
À ces tristes destins, aux caresses d’un nu
À la force du poing, aux beautés dévêtues
À la force des proses, de mon génie de peine
Au siècle d’amoureux marchant les
Bords de Seine aux parfums de nos roses
Ou bien des chrysanthèmes
Dis-moi quoi de plus beau que
Se dire que l’on s’aime?
Au cimetière des amours
Oui moi j’entends des voix
Et le ciel semble sourd à ceux qui vivent là
Les siècles de poèmes puis
Les siècles de tendres
Qui sous les chrysanthèmes n’ont plus
Cous à se pendre que le coût de la vie
C’est mourir et bien pire
C’est perdre son amour et garder son empire
Pour finir à genou, empereur de personne
Que de ce temps qui passe
Puis qui vous abandonne
Empereur à genou, je suis là sur la terre
À nourrir de sanglots les
Fleurs de ce cimetière
À prier des bons dieux auxquels
Je ne crois pas oui puisqu’ici de dieu
Moi je ne vois que moi
Dieu de ma solitude, de ma misère humaine
À ce cœur qui titube
Puis qui chante la peine
Au cimetière des amours
Moi je prie des poussières
De redonner la vie aux enfants de la terre
Alors, on est tous là au cimetière des amours
Toi c’était pour Olga
Moi c’était pour toujours
Que je meure à genou devant ces bouts de bois
Que je meure à genou devant ces bouts de toi
Don't je me souviens pas
Don't je me souviens plus
Mais don't je sais savoir oui
Qu’ils se sont perdus
Dans le fond des mémoires
Dans le fond des cimetières
Dis-moi dessous la tombe qui
A gagné la guerre?
Au cimetière des amours
Je suis perdu parfois
À jouer du tambour aux cœurs
Des filles de joie
Qui ont perdu leur chemin ou
Qui passent par là
Je chante Varsovie mais il n’y a que moi
Et les fleurs qui se meurent
De te savoir partie et les fleurs qui se
Meurent et chantent Varsovie
Comme un jardin de fleurs à
Faire pleurer des croix
Comme un jardin qui meure
Comme je me meurs de toi
Au cimetière des amours
Oui moi j’entends des voix
Mais le ciel semble sourd à
Ceux qui vivent là
Les siècles de poèmes puis
Les siècles de tendres
Qui sous les chrysanthèmes n’ont plus
Cous à se pendre que le coût de la vie
C’est mourir et bien pire
C’est perdre son amour mais garder son empire
Pour finir à genou, empereur de personne
Que de ce temps qui passe
Puis qui vous abandonne
Au cimetière des amours, moi je repense à toi
Puis j’entends les tambours qui
Font les guerres parfois
Qui font pleurer les fleurs des
Jardins de nos vies
Qui font pleurer mon cœur
Qui font tomber la pluie
Sur les ruisseaux de proses de
Mon génie de peine
Vont les siècles amoureux marchant
Les bords de Seine aux parfums de nos roses
Ou bien des chrysanthèmes
Dis-moi quoi de plus beau que
Se dire que l’on s’aime?