Saez - Mon pays je t'écris paroles de (lyrics)
[Saez - Mon pays je t'écris paroles de lyrics]
Comme un sanglot prierai l'éternel
De lui rendre
Les fleurs de ma patrie piétinées sur l'autel
Des Enfants paradis repartis pour le ciel
Mon Pays si la guerre nous
Fait porter le deuil ici en cet automne nous
Comptons les cercueils
Si nous pleurons nos frères
De nos larmes nourrissent
De nos sanglots la Terre
Que l'amour y fleurissent
Au printemps mon pays sur
Le champs des douleurs
Mais quelque soit l'hiver
Pousseront les fleurs
Oui le chant des oiseaux
Vaincra toujours les balles
Restera mon drapeau, celui d'un idéal
Si toujours la tendresse souffre
Sous la violence au son des tristes messes
Qu'est devenue ma France
S'il n'y a pas de mots alors dis moi que dire
Que celui qui vous pointe faut
Lui tendre un sourire
Mon pays si je pleure, c'est
Pour nourrir la terre
C'est pour nourrir les fleurs
En l'honneur de mes frères
Mon pays devant moi, ces
Gens-là qu'on enterre
Ces gens morts au combat
D'avoir juste, été frères
Mon pays je t'écris comme une lettre morte
Pour te dire le chagrin oui
Qui frappe à la porte
Moi l'ouvrier des mots, moi le peuple misère
Pour te dire mes sanglots quand
Je vois notre Terre
Mon Pays c'est la guerre
C'est la guerre des cultures
Qui vient nourrir la Terre toujours
De sang c'est sur c'est surtout la guerre de
L'or noir du désert
Des cerveaux oui je crois la
Guerre de la misère
Ils sont morts les Vinci, les Rimbaud
Les Voltaire ils sont morts au profit
Des réseaux du vulgaire
Mon pays c'est l'enfer
La misère des cerveaux
Toi mon pays ma terre
La terre d'Arthur Rimbaud
Ton peuple sait plus rien
Ton peuple sait plus lire
Que les tristes chemins qui
Nous mènent au pire
Qu'est ce qu'on est devenu
Dis moi ma triste France
Du soldat inconnu devenu ignorance
Au tumulte d'insultes au réseau du vulgaire
Au culte de l'inculte assassinant mes frères
Au non droit du profit des pétro-financières
Que toujours prolifèrent les
Larmes pétrolières
Morts mes frères de concerts
Mes frangins des bistrots
Sous les balles mercenaires qui
Sont tombées trop tôt
Ils sont morts fusillés, oui
D'avoir été libre, d'avoir été
De ceux qui n'ont pas lu qu'un livre
Qui n'ont pas lu qu'un livre
Si sont tombés ce soir en ce vendredi noir
Les frères de mon Pays
Nous laissant désespoir
Resteront leurs lumières comme un
Flambeau la nuit
Qui brûlera toujours au ciel de mon Pays
Mes amis des concerts, mes frères de liberté
Sur à mes panthéons c'est
Vous qui resteraient
Alors s'il faut combattre, je
Leur offre mon coeur
Ils peuvent bien m’abattre je
Vous offre mes fleurs
A l'innocent qu'on tue oui
Tombé sous les balles
Au soldat inconnu sous
L'horreur des mitrailles
Si sont les lettres mortes
Les cantiques du chagrin
Puisque frappe à la porte
Les plaines de Verdun
S'ils sont tombés ce soir
En ce vendredi noir, les frères de mon Pays
Nous laissant désespoir
Mon Pays ta culture est
Morte assassinée mais tu
Sais ma culture non ne mourra jamais
Toi mon Pays Molière, toi mon Pays Vinci
Toi mon Pays
Voltaire, toi mon Pays Valmy, toi
Mon Pays la Terre, toi mon Pays Paris toi
Mon Pays parterre relève
Toi mon Pays toi mon Pays lumière, toi
Mon Pays la vie, mon Pays littéraire
Mon Pays triste vie, toi mon Pays mes
Frères, toi frère de mon Pays
Comme on chéri sa mère on chéri sa patrie