Shurik’n, Faf Larage - Old Man paroles de (lyrics)
[Shurik’n, Faf Larage - Old Man paroles de lyrics]
Épouse son visage marquant et marqué
Comme un vieil air de blues gravé
Sur un disque hors d'usage
Les yeux fixés sur le gris paysage
Où depuis des années le vert
Des billets terni celui des pelouses
Aujourd'hui jonchées de braises
Le temps l'a puni, le temps assagit
Embellit les souvenirs
Douce symphonie urbaine précieuse
Tel un saphir
Les soupirs de l'important quand
Les rues lâchent
Pour celui qui sait les voir
Leur plus attrayant spectacle
Ça fait des heures et des vies qu'assis là
Sur le banc vieux comme ses os
Il mate l'interminable flot de badauds égarés
En quête d'un quidam à blâmer
D'un fardeau à porter
Charmées les têtes suivent assoiffées
Verse une larme souvenir d'un temps
Où la bête fût traquée
Le vice installé à ses pieds une
Coulée de lave ignorante et aveugle
Erre dans ce fleuve de chair présent
Dans chaque chaumière comme Dieu
Ça fait des heures que le vent frappe
Son regard mais rien ne l'irrite, les cieux
Pourraient s'écrouler l’Éden fait
Plus espérer le cœur se meurt au grenier
Assis là il les regarde passer
Pressés de tisser leur toile leur vue
Se voile et le précieux comme l'individu
Fini croisé mais pas vu
Perdu depuis tout ce temps
Tout le temps déçu il le sait lui
Mais reste assis à faire la manche
Sur les routes du Paradis
Il sait que dans ce théâtre
Y'a que du concret
Des scènes répétées chaque jour
Un jeu d'acteur qui triche pas
Du naturel sans détour
Un tas de noms indéchiffrables luttent
Contre le règne de l'anonymat
Encrés sur les murs comme s'ils
Se foutaient des lois
Connaissant les auteurs comme
Chaque protagonistes de chaque actes
Certains plus graves même
Dorment dans l'oubli
Ça fait des heures et des vies!
Ça fait des heures et des vies qu'il
Lit la résignation au rythme des pas
Du Blue Jeans crade
Du costume au bleu de travail
Les véhicules donnent cette
Impression d'envie de casser du piéton
La colère et la joie se
Disputent un bout de goudron
Des fois défilent des
Banderoles sarcastiques, ça se corse
Et comme dans une rediff' ça
Se calme de force
Viendront s'afficher des visages de
L'époque pour un vote
Le mépris invoque chaque gloire
Profite à un autre les jours se succèdent
Les gens se ressemblent du tabac
À l'alcool les vices se ressentent
Et il devine pourquoi
Assis là il a vu le respect
S'échouer sur du marbre la fierté
Se jouer de ses gardes des justices
Au glaive meurtrier et rouillé
Des mains jointes cherchant l'excuse pour
Une vie souvent gaspillée
Des happy-ends des vrais
Il me semble que c'est ce
Qu'il est venu trouver