Stacey Kent - Le soleil noir paroles de (lyrics)
[Stacey Kent - Le soleil noir paroles de lyrics]
Vous parler de la pluie
Plus jamais du ciel lourd
Jamais des matins gris
Je suis sortie des brumes et
Je me suis enfuie
Sous des ciels plus légers, pays de paradis
Oh, que j'aurais voulu vous ramener ce soir
Des mers en furie, des musiques barbares
Des chants heureux
Des rires qui résonnent bizarres
Et vous feraient le bruit
D'un heureux tintamarre
Des coquillages blancs et des cailloux salés
Qui roulent sous les vagues
Mille fois ramenés
Des soleils éclatants, des soleils éclatés
Don't le feu brûlerait d'éternels étés
Mais j'ai tout essayé
J'ai fait semblant de croire
Et je reviens de loin et le soleil est noir
Mais j'ai tout essayé
Et vous pouvez me croire je reviens fatiguée
Et j'ai le désespoir
Légère, si légère, j'allais court vêtue
Je faisais mon affaire du premier venu
Et c'était le repos, l'heure de nonchalance
A bouche que veux tu
Et j'entrais dans la danse
J'ai appris le banjo sur des airs de guitare
J'ai frissonné du dos, j'ai oublié Mozart
Enfin j'allais pouvoir enfin vous revenir
Avec l'œil alangui, vague de souvenirs
Et j'étais l'ouragan et la rage de vivre
Et j'étais le torrent et la force de vivre
J'ai aimé, j'ai brûlé, rattrapé mon retard
Que la vie était belle et folle mon histoire
Mais la terre s'est ouverte
Là bas, quelque part
Mais la terre s'est ouverte
Et le soleil est noir
Des hommes sont murés
Tout là bas, quelque part
Les hommes sont murés et c'est le désespoir
J'ai conjuré le sort, je recherchais l'oubli
J'ai refusé la mort, je rejetais l'ennui
Et j'ai serré les poings
Pour m'ordonner de croire
Que la vie était belle, fascinant le hasard
Qui me menait ici, ailleurs ou autre part
Où la fleur était rouge
Où le sable était blond
Où le bruit de la mer était une chanson
Oui, le bruit de la mer était une chanson
Mais un enfant est mort là bas, quelque part
Mais un enfant est mort
Et le soleil est noir
J'entends le glas qui sonne
Tout là bas, quelque part
J'entends le glas sonner
Et c'est le désespoir
Je ne ramène rien, je suis écartelée
Je vous reviens ce soir, le cœur égratigné
Car, de les regarder, de les entendre vivre
Avec eux j'ai eu mal, avec eux j'étais ivre
Je ne ramène rien, je reviens solitaire
Du bout de ce voyage au-delà des frontières
Est-il un coin de terre où rien ne se déchire
Et que faut-il donc faire
Pouvez-vous me le dire
S'il faut aller plus loin
Pour effacer vos larmes
Et si je pouvais, seule
Faire taire les armes
Je jure que, demain, je reprends l'aventure
Pour que cessent à jamais
Toutes ces déchirures
Je veux bien essayer
Et je veux bien y croire
Mais je suis fatiguée et le soleil est noir
Pardon de vous le dire
Mais je reviens ce soir le cœur égratigné
Et j'ai le désespoir