Triptik - A chaque fois paroles de (lyrics)
[Triptik - A chaque fois paroles de lyrics]
Ce jour ou tout a basculé
Tu sais c'était par
Pure solidarité masculine
Je sais t'as rien vu venir
T'as rien voulu voir mais j'admets
Il jouait bien son rôle ce salopard
Il t'avait dis que son père
L'avait mis à la porte
Qu'il squattait un pote
Qu'il cherchait un taf en attendant de
Percer dans le Hip Hop
Et toi naïve déjà tu cherches un
Appart tu rêves de vivre avec
Il t'a même dit qu'un jour
Il te passerait la bague
Son pote c’était moi
Une ou deux fois il m’avait parlé de toi
Enfin j’crois
Y'en a pas mal qui défilaient chez moi
Tu étais célibataire
Il connaissait toutes les tasses-pé
De la terre y’en avait toujours une ou
Deux pour faire l’affaire
Et lui t’a promis la lune, promis le môme
Après le premier album t’a demandé l’aumône
Tu l’as dépanné car tu l’aimes ton homme
Une belle somme pour
Régler ses enregistrements
Il prétendait être en studio
Justifiant ses désistements
Inversement vous roucouliez alors qu’on était
Censés bosser le son
J’avais des plans pour lui mais il
A trop fait le con
Il aimait se faire la belle
Tous les soirs différentes garces à l’hôtel
Il t’affirmait qu’il signerait sur je
Ne sais quel label
Beaucoup d’hommes sont les mêmes
Disparaissent quand les soupçons s’éveillent
T’as pas de nouvelles
J'ai pas de remède et tu
Trouves pas le sommeil
Ça fait un bail que tu traînes ta peine
Tu t’en remettras
À chaque fois tu te persuaderas
Que c’est la dernière fois t’inquiètes pas
Tu sais comment les hommes sont
Y’aura toujours des carpes comme toi
Pour venir mordre à l’hameçon
Chérie sache qu’un homme don't les
Hormones dorment est hors norme
La chasse reste ouverte car la pousse
Des cornes est hors mode
Or ton homme tu le veux
Chaste comme une énorme nonne
Mais c’est un tort tu rendras son
Esprit et son corps mort
Et si tu t’en cognes comme
De ta politique de l’autruche
Tes espoirs éclateront comme des
Ballons de baudruche
Quand il plantera son dard dans la
Taille de guêpe d’une autre cruche
Sur fond de son mielleux dans une autre ruche
Tu auras le bourdon
Embourbée dans le bourbon
La lumière devient l’ombre
Dur en amour d’avoir tout bon
Et pas la peine de
Pleurer comme une madeleine
La seule zone sensible des hommes
Est en bas de l’aine
Le contraire c’est rare comme un steward
Qui a le mal de l’air
Rare comme un mariage qui jamais
Ne bat de l’aile le mâle humain est livré en
Pâture à sa propre nature
Sous sa ceinture sa testostérone sature
Entre gens civilisés, le monstre sommeille
Mais il remonte se réveille au
Signal de son entrejambe
Beaucoup de femmes croient au prince
Charmant sur son blanc destrier
Elles déchantent quand elles sentent son
Flanc sur leur blanc fessier
Cet inconnu au beau visage
Te paraît plutôt génial
Lui envisage au minimum
Un rapport bucco-génital
Le vice n’apparaît pas quand Eve
Se cambre auprès d’Adam
Il survient quand la sève démange
Le membre de Satan
Ça fait un bail que tu traînes ta peine
Tu t’en remettras
À chaque fois tu te persuaderas
Que c’est la dernière fois t’inquiètes pas
Tu sais comment les hommes sont
Y’aura toujours des carpes comme toi
Pour venir mordre à l’hameçon