Triptik - La menace plane paroles de (lyrics)
[Triptik - La menace plane paroles de lyrics]
À chaque époque son nouveau bouc émissaire
Et pas mal d'ânes font l’amalgame
Entre souk et misère tu crois qu’le plouc
Discerne l’info d’l’intox
Parmi tout c’qu’on lui sort
Regarde la propagande qu'ils nous servent
À coups d'zoom sur ce
Bâtiment d’briques en flammes
Ce trafiquant d’armes
Quand des sauvageons crachent sur
Les gentils gendarmes
C’est les médias qui ont tort
Ils terrorisent la masse
Démolissent la France
Divisent les classes et diabolisent ta race
Le fond a cédé la place à la forme
L’emphase et les phrases toutes
Faites nous chloroforment
Mais cracher de la merde ne
Demande pas que du brio
Car la bouche n’est que
L’autre extrémité du tuyau
Et j’ai vu clair dans votre
Plan des cols blancs
On ne cultive que la guerre dans votre camp
Votre clan ignore le réveil du volcan
Attisé par l’abstention et le vote blanc
Encore une fois
C’est la rue qui porte le chapeau
Parfois j’ai honte de mon propre drapeau
Quand il est souillé par la bave du crapaud
Ne tarde pas trop
La menace plane comme l’albatros
Et c’est la rue qui porte le chapeau
Parfois j’ai honte de mon propre drapeau
Quand il est souillé par la bave du crapaud
Ne tarde pas trop
La menace plane comme l’albatros
Lors des dernières municipales
Ta commune est passée FN
Hélas, la haine revient encore
Menacer les mêmes alors passe le message
Le couvre-feu se passe dans les caves
Dans les cages d’escalier
Les enragés saccagent
Depuis qu’tu fumes, tu n’aimes plus l’école
Tu n'lâches pas ton cône
Mets l’feu à la caisse
Prends la tess pour le Pentagone
Tu n’fais qu’augmenter les stats
Vandaliser les stades plus t’en rajoutes
Plus tu fais bander les fafs
La délinquance devient interdisciplinaire
Quand de jeunes fous imberbes
Alternent tise spliff herbe
Des insatiables qui ont les crocs trop grands
Et un trop gros cran
Inlassablement provocants
Inclassable, en classe, dans les bacs à sable
Incassable, tombés trop tôt du toboggan
Quand la violence et
L’insouciance s’entremêlent
Les plus jeunes s’infligent des
Sévices entre eux-mêmes
Encore une fois
C’est la rue qui porte le chapeau
Parfois j’ai honte de mon propre drapeau
Quand il est souillé par la bave du crapaud
Ne tarde pas trop
La menace plane comme l’albatros
Et c’est la rue qui porte le chapeau
Parfois j’ai honte de mon propre drapeau
Quand il est souillé par la bave du crapaud
Ne tarde pas trop
La menace plane comme l’albatros
La menace plane et la flamme acclamée
Par les fachos nous gagne
Et le borgne est hargneux
Rares sont ceux qu’il épargne
Le loup se grime en agneau quand
Ses potes les nazis paradent
Montrent patte blanche dans
Une sombre mascarade
L’effigie du leader rend la Marianne
De leur monnaie frigide
Et fait pousser des oreilles d’âne
Sur les bonnets phrygiens
Tout concorde, leur cocarde est une carotte
Elle est grosse comme l’obélisque de
La place de la Concorde
Regarde c’qui s’cache derrière
Les pourcentages
C’que masquent les faux sondages
Alors qu’ils organisent le pire carnage
Écrasons, barrons la route à la
Haine avant qu’le vase déborde
Qu’la France chope le syndrome de
La face de borgne
Car la haine s’est accouplée aux néonazis
Simple pléonasme
Mais leur propagande plaît aux nazes
Aux armes citoyens, de l’usine aux Beaux-Arts
Que tu sois simple banlieusard
Ou le nouveau Mozart
Encore une fois
C’est la rue qui porte le chapeau
Parfois j’ai honte de mon propre drapeau
Quand il est souillé par la bave du crapaud
Ne tarde pas trop
La menace plane comme l’albatros
Et c’est la rue qui porte le chapeau
Parfois j’ai honte de mon propre drapeau
Quand il est souillé par la bave du crapaud
Ne tarde pas trop
La menace plane comme l’albatros