VII, Fayçal - Confessions paroles de (lyrics)
[VII, Fayçal - Confessions paroles de lyrics]
Dans la chaleur du sud, rien ne sert de crier
Trahi à la naissance, le daron n’est pas venu
Un bébé toute seule ma mère y est parvenue
Ma grand-mère nous loge
On attend les beaux jours
Les pieds dans le plâtre et
La chaussure dans la poche
Le gosse a le bel œil et le cheveu bouclé
Le voleur accueilli
Rien n'est maintenu sous clef
J’apprends dans le cyclone que
La vie est étrange que les bras se tatouent
Que les poulets dérangent
Que des anges traînent en taule
Les bienfait's de l’amour tout comme
Les ravages de l’alcool
A l’école je rêvasse, m’évade et je revis
Je revois ma grand-mère dans
Les rues de Cracovie
Mes voyages au Maroc avaient tout de magique
Les temps de mon enfance
N’avaient rien de tragique
Sur la route de la perdition
C’est des secrets que l’on confesse
Des déroutes de l’érudition
Du concret que l’on professe
Parfaire les déboires d’une vie
Faire de son cœur un spectacle
Et boire avec envie cette
Liqueur dans ce réceptacle
Au goût d’une jeunesse enfumée que
L’on délaisse au final
Laisse la finesse me parfumer quand
C’est le dégoût que j’inhale
Du péché originel à l’adolescent marginal
L’enfant original s’est asséché
Dans mes prunelles
L’insouciance se perd
L’adolescence me le montre
Et j'entre dans l’estomac du monstre
On tague un peu mais mon "bitch" est ridicule
Accroché au panier
Nous on défiait la canicule
Sappé Lotto, croco’ sur la casquette
On a usé nos faces B sur un double cassette
Noël 95: une table et deux micros
Dégote un 45 à Petrico
Tu piges? J’achève mes études à 16 piges
Je baise avec un piège, j’allume la mèche
J’attends le châtiment, la vie m’a démasqué
Je feuillette un Coran
Je fréquente la mosquée
Mes excès se transforment, s’affirment
Et mon exil prend forme
Quand mon Islam fascine
Manhattan s’enflamme et mes
Démons s’y brûlent
Les conseils de l’Imam ont comme
Un goût de cellule
Moi je prends du recul sur mes 5 ans perdus
Relance mes études entre vice et vertu
Amertume et délice
Si mes souvenirs périssent
Je souhaite que le Seigneur les bénisse
Sur la route de la perdition
C’est des secrets que l’on confesse
Des déroutes de l’érudition
Du concret que l’on professe
Parfaire les déboires d’une vie
Faire de son cœur un spectacle
Et boire avec envie cette
Liqueur dans ce réceptacle
Au goût d’une jeunesse enfumée que
L’on délaisse au final
Laisse la finesse me parfumer quand
C’est le dégoût que j’inhale
Du péché originel à l’adolescent marginal
L’enfant original s’est asséché
Dans mes prunelles
Aujourd’hui mes fantômes me mènent en bateau
Les rues de Bordeaux pour
Un spectre sans tombe
Ne respecte aucun code, n’a que peu d’éthique
Je condamne mon époque à la chaise électrique
J’existe, ma sépulture est en fleur
Une senteur monotone quand la
Bonne vie m’effleure
Mes blessures se vendent comme
La graine à Meda
J’ai bastonné l’amour à la Bertrand Cantat
Mes journées se ressemblent
Mon teint tourne au mauve
Les "merci" m’émeuvent mais crois
Tu que j’innove?
C'est pas le top mon pote mais on y croit
Quand c’est la merde
Dis-toi que tout n’est pas si crade
Que le vent tourne et que
Les vautours le suivent
Que pour les gros bâtards: j’arrive
Mes récit's rajeunissent le
Temps d’une escale
La nostalgie s’installe et
Moi j’attends l’avenir