VII - Derniers sacrements paroles de (lyrics)
[VII - Derniers sacrements paroles de lyrics]
Vois l'avenir qu'ils m'offrent
Ne plus écrire ça, chanter de la guimauve
J'aurais voulu la paix
Mais la guerre se prépare
Fermez vos clapets, vous ne me connaissez pas
J'aurais voulu le ciel, mais je rase le béton
Tombé pour des bâtons
Ce n'est pas l'essentiel
J'aurais voulu laisser mes regrets
Et mes doutes
Le constat dressé: que la vie me dégoûte
J'aurais voulu tout fuir
Pouvoir ne plus souffrir
Regarder les veines de
Mon avant-bras s'ouvrir
J'aurais voulu sourire
Ne pas tirer la gueule
Tout est question d'orgueil
De manière de mourir
Respirer dans un peu de bonheur
J'aurais voulu partir avec tous les honneurs
J'aurais voulu les voir le
Jour de mes obsèques
Chanter ma mémoire, je rejoins mes ancêtres
Encerclé, le nez dans un cercueil
J'ai les yeux cernés
Ne m'endors qu'à 5 heures
J'aurais voulu du cœur
On ne parle que de cul
De came et de thune, avec si peu de recul
J'aurais voulu brûler, hurler des blasphèmes
Tous des enculés quand
Mes angoisses m'harcèlent
J'aurais voulu des hommes
Des vrais pas des traîtres
Pas des fils de putain
Baptisés par des prêtres
Sur mes disques et mes sons
Vous entendrez mes craquements
Du spleen et du sang
Dans mes derniers sacrements
Si les cieux nous mentent
J'attendrais que ça passe
Et si l'Enfer vous manque
Alors prenez ma place
J'aurais voulu la lutte
Pas rester sur ma lune
T'enflamme pas, tes faux pas me rallument
Les faux potes ça flirte avec des putes
Ça joue les fils de chiennes
Finissent avec des puces
Ils auraient voulu des preuves
De ma bonne volonté
Ceux qui m'ont mis en bas me verront remonter
J'aurais voulu porter ma croix la tête haute
Je n'ai pas supporté de payer pour vos fautes
J'aurais voulu vos vivres, vos villas
Vos vacances
Mais le gouvernement me parlera de malchance
J'aurais voulu la France
Celle qui t'accueille
Pas celle qui n'avance seulement
Que pour sa gueule
J'aurais voulu vous dire que la
Vie vaut le coup
Qu'elle vous caresse le cou mais
Parfois vous le coupe
J'aurais voulu la force de tenir le terrain
Mais ici tu n'es rien, faudra rouler ta bosse
J'aurais voulu l'espèce
Juste un peu d'espace
Une dernière prière si l'angoisse me dépasse
Mon enfer dans les burnes et les larmes
Mon frère
Ne choisis pas les urnes mais les armes
J'aurais voulu qu'ils bougent
Des types avec des couilles
Des porteurs de cercueil
Pas seulement des grandes bouches
J'aurais voulu un putsch, la promo de Bruni
Béni soit les salopes si le ciel me punit
Mes derniers sacrements
Faire sauter son caisson
Ouais j'entends le temps crépiter
Sur mes sons
Je n'ai pas de mission, je m'isole et rédige
Resteront mes vertiges et mes fortes émotions
Je ressens la tension
Je vois mon cœur danser
Perdu dans mes pensées
Moi et mes prétentions
Des bonheurs éphémères dans les
Yeux des chanceux inquiétant, je me dis je
M'en sortirai sans eux