VII - Funeste empire paroles de (lyrics)
[VII - Funeste empire paroles de lyrics]
Des décrets et des lois, nous en avons bravé
Dans la guerre et la
Grève les ouvriers s'unissent
Le courage nous soulève du Caire à Tunis
Les promesses d'un ministre te
Tiendront sous laisse
Les chimères d'une crise inventée
De toutes pièces manifeste et les flics ont
L'allure des casseurs
On t'assomme au flash ball
Te réchauffe au taser
Domination de classe, information de masse
Démantèlement des camps dans
Un silence tenace
Plus de "Merci Monsieur" tu seras notre otage
Les médias sont à eux, gardez vos reportages
Vos putains de partis pédalent dans le potage
Je n'attendrai pas Ségolène ou Martine
C'est la rue, la vraie
Pas celle des rappeurs
Celle de ceux qui meurent de
Froid sur le pavé
Celle des acquis sociaux vendus au patronat
Directeurs d'entreprise et toute
Sorte de connard
La colère traîne en bas au fond des ateliers
Tu seras le forçat, qui sera le taulier?
Décapité, sociale est la fracture
Plus aucun droit, tu n'auras que des factures
Des gros sous je n'en suis que trop sûr
Ne dormez plus tranquille dans
Vos villas cossues
Décapitée, sociale est la fracture
Plus aucune droit tu n'auras que des factures
Mis à genoux par les autorités
Sous un si fragile vernis d'Humanité
Face à l'histoire de France ne
Sois pas trop sensible
L’holocauste ordinaire dans les
Camps de Drancy le monde entre les mains
De quelques financiers
Pour des placements boursiers
Tu seras licencié
L'Etat Français réduit l'impôt
Sur les fortunes je voudrais voir leur sang
Couler sur leur costume
Derrière les parures de leur démocratie
L'aristocratie n'a jamais disparu
Les magnats d'industries, les paradis fiscaux
Les banques et leur fiasco
Nous paierons leurs profit's
On travaille à la chaîne
Pour leurs manteaux d’hermine
On fout nos vies en l'air
Pour payer leurs berlines
Le fond monétaire ne gère que la famine
Comme chez les Rockfeller tout
Se passe en famille
Tu n'auras que les rats si
Tes murs son vétustes
Dans les urnes c'est la peste
Ou bien le choléra
Chaque jour est une lutte, demande à K-Listo
Combien vaudront nos vies face
À leurs capitaux?
Nous sommes des codes barres
Dans leurs foutues boutiques
De Berlusconi, à Vladimir Poutine