VII - Le locataire paroles de (lyrics)
[VII - Le locataire paroles de lyrics]
Une trentaine d'années et les
Mystères de la vie ont fait
De moi un paranoïaque
La paranoïa va des grandes
Psychoses aux grandes hallucinations
Pour moi la tolérance n'existe pas sauf quand
Je joue la tolérance en réalité
Je suis fou et ce délire don't
J'avais peur est devenu un divertissement
De plus en plus nerveux
Devant leur sourire sournois
Je sens leurs yeux lourdement posés sur moi
Je m'enferme dans le noir
Me calfeutre et m'efface
Mon propriétaire ne supporte
Plus mes frasques
Quoi que je fasse les voisins me menacent
Me scrutent et me toisent
Moi je me cadenasse
Face à leur stratagème la
Méfiance est de rigueur
Ressasse mon angoisse à m'en
Faire péter le cœur
Leurs lettres et leurs messages
Voudraient m'exécuter
Leurs auteurs me pourchassent
Pour me persécuter
Des couteaux, des cutters
Des objets contondants
Otage de mes frayeurs depuis bientôt 30 ans
Un puzzle de phobies
Les pièces qui s'imbriquent
Je marche dans le gaz de mes neuroleptiques
Difficile d'en sortir tout me semble négatif
Comme trouver le sommeil sans
Gober des sédatifs le vertige dans le vide
De mes contacts humains
Des gestes agressifs quand ils
Croisent nos chemins
Je m’assomme au Tercian et
Leur complot m’écœure
Des nœuds dans l'estomac
Je ne gère plus mes peurs
J'accélère le tempo de mes palpitations
Je soupçonne des messes basses
Et des conspirations
De la machination dans leurs petit's murmures
Ils aiguisent leurs armes cachés
Derrière les murs
Je mutile mes bras, fermé dans mon mutisme
Je n'ai pas de charisme
On me voit je me braque
On me montre du doigt
On me traite de gros dingue
Percuté par l'impact d'un détail anodin
Dans mon appartement lentement je m'enlise
Le matin, mon anxiété me tire de mon lit
Isolé du chaos, de ma citadelle
Ma tête se martèle
Qu'ils se tiennent à carreau
Moi derrière mes barreaux je
Suis bien plus tranquille
Pourtant je sais qu'ils viendront
Me faire la peau les passants, les badauds
Les bravades incessantes
Ils se taperont des barres
En dispersant mes cendres
Mes cauchemars s'absentent quand j'ai
Les yeux fermés j'ai semé les docteurs
Qui voulaient m’enfermer
Mon profil dans la glace masqué par la buée
Ce soir je le sais: je vais devoir tuer
On combat leurs armées avant l'exécution
Harcelé par mes délires de persécution
L'image qui me poursuit dans ma folie
C'est de frapper avec mon couperet
Pour supprimer la vie lorsque résonne dans
Ma tête ces pas furtifs
Mon obsession reprend: il
Faut que je tue en moi-même
Je sais que je devrais continuer à donner
La mort jusqu'à que je découvre la
Vérité sur ce qui me pousse
Oui toute la vérité qui me pousse à cela