VII - Les yeux pour pleurer paroles de (lyrics)

[VII - Les yeux pour pleurer paroles de lyrics]

Un royaume de cartes à la merci des vents
Les nuages noirs s’écartent je
Reste assis rêvant
Du réveil des dieux, des automnes à venir
Du soleil des glorieux matins de l’avenir
Au commencement des temps l’homme n’est
Que fleur de lune
Sur l’étang le simple reflet d’une libellule
Dans une senteur de menthe et de calme plat
Comme une plante sur le
Flanc du mont Kaguyama
Comme un sujet sensible entre parenthèses
Un secret de famille que les parents taisent
Le silence est précieux mais
N’est pas sans risque
La hantise dans les yeux
De ces passants tristes
Depuis 2006 pas toujours de bon goût
Une éclipse, un éventail de soie et de bambou
Une ellipse, un bout de bois dans la rétine
Les sentiments coupables d’Anna Karénine


Dans la brume du soir j’aperçois des lucioles
Mon paradis à moi reste si près du sol
Mon espérance est un miroir aux alouettes
Ébauche en ombres chinoises de ma silhouette
Laisse le vent de la nuit venir m’effleurer
Tant qu’il me reste encore
Mes yeux pour pleurer
De l’espoir ou des idées
Noires sur mes cahiers
Tant qu’il me reste encore
Mes yeux pour pleurer la vie est dure je ne
Laisse personne m’en écœurer
Tant qu’il me reste encore
Mes yeux pour pleurer
Le ciel est encore loin, me suis-je égaré?
Pauvres humains et ballons de papiers

As I walk through the valley
Of the shadow of death
I can't sleep like I'm battling meth
The shadow of death
The reaper creeps while I'm
Gasping for breath
I walk through the valley of
The shadow of death
I ask the lord to forgive me for debt
The shadow of death
When death comes and my soul
Leaves my body to rest

Je manque d’air comme quand
Les vagues déferlent
J’enchaîne les guerres comme on
Enfile des perles
La noirceur du merle dans un œil modeste
Les reliques de mes os sur un fleuve céleste
Un zeste de rêve comme n’importe qui
La bonne âme de l’Idiot de Dostoïevski
La neurasthénie c’est tout ce
Qu’il nous reste
Les discours indigestes de Véronique Genest
Vu de ma fenêtre, rien de ma genèse
Sauf les casquettes des Yankees
De ma jeunesse la température baisse
Vivre l’instant présent
Ou attendre le printemps que
Les cosmos renaissent
Avec délicatesse médite incognito
Contrôler son égo dans un sanctuaire shinto
Dans l’esprit d’une époque déjà éloignée
Les prophéties du château de l’araignée
La soif du matériel jusqu’à l’aveuglement
Comme le bout de métal attiré par l’aimant
Moi la réalité ne m’intéresse pas vraiment
Ne m’intéresse pas vraiment
Laisse le vent de la nuit venir m’effleurer
Tant qu’il me reste encore
Mes yeux pour pleurer
De l’espoir ou des idées
Noires sur mes cahiers
Tant qu’il me reste encore
Mes yeux pour pleurer la vie est dure je ne
Laisse personne m’en écœurer
Tant qu’il me reste encore
Mes yeux pour pleurer
Le ciel est encore loin, me suis-je égaré?
Pauvres humains et ballons de papiers

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