VII - Limbes paroles de (lyrics)

Des mégapoles énormes au bord de la rupture
Des vies contre nature dans
Le noir des sous-sols
Architecte et chaos, silhouette insalubre
Acétone et chlorure te dévorent les boyaux
Esclave hébété, société servile
Napalm et DDT pour nettoyer les villes
Méthamphétamine, comme laissé pour mort
Collision violente entre un sol et un corps
Défenestration, salariés sous pression
Du déclassement sociale à l'autodestruction
Désastre écologique, enfance hydrocéphale
L'économie mondiale n'a plus rien de logique

L'homme n'est pas créatif en période
De paix et de calme, je suis
Sûr de cela donne à l'homme une
Période de calme et d'ordre
Et l'homme ne sera qu'un mouton
Docile et ingrat l'homme
A besoin de l'imprévisible pour
Se sentir vivant

Criminel génétique, utérus en cellule
De nature névrotique, camisole et pilules
Un troupeau de bétails
Un chiffre à son oreille
En soins palliatifs pour un profond sommeil
Plus de sanatorium pour ta tuberculose
Étouffante sinistrose dans ce pandémonium
Exode et suicide, symétrie du malheur
Les printemps sont noirs comme
Ceux d'Henry Miller
Le miroir de tes peurs sur
Les murs d'un asile
Crâne et croix de fer dans l'enfer des nazis
La structure de l'abîme
Le pourrissement des âmes
L'ignorance est une arme et
Nos cervelles s'abîment

Admettons que quelqu'un me demande une
Seconde chance dans la vie
Au nom de la célébrité je
Dis d'accord offre-moi une particule
De chaos en échange
Petite ou grande une petite goutte d'acide
Sur un bébé ou des avions
Précipités sur une tour
L'humanité a besoin d'atrocités dans ce genre

Euphorie meurtrière, cauchemar esthétique
Un empire nucléaire, un soleil synthétique
Couloir sans issue, atomes et particules
Numéro de sécu', écrous et matricules
Des anxiolytiques pour ta progéniture
Et les sirènes saturent sous
Le poids climatique dans un froid mécanique
Des machines organiques
Technologie tragique, guerre cybernétique
La destruction totale est à l'ordre du jour
Tes empreintes digitales
C'est la peine que t'encoures
L'anarchie qui t'entoure dans
La tourmente humaine
Tu n'es plus qu'un fantôme
Dans la déprime urbaine

Jack l'éventreur a marqué l'histoire
Du XXème siècle
Ce n'est sûrement pas ce connard de Gandhi
Ce sont les atrocités qui forgent
Les grandes périodes, les chambres à
Gaz, Hiroshima, le 11 septembre
Et j'apporte ma modeste contribution à
Leur sort et oui, je suis le grand maître
De la violence aveugle
La violence: elle propulse l'homme dans
Le gouffre d'un nouvel
Âge et tant mieux si c'est cruel et inattendu
Je suis le grand maître
De la violence aveugle
Qu'est-ce qui a toujours fait avancer
La race humaine? La violence