VII, Euphonik - Nocturne paroles de (lyrics)
[VII, Euphonik - Nocturne paroles de lyrics]
Squelette hagard errant dans
Les nuit's gelées
Température zéro, tempérament moins deux
Négatif frérot
On s'en sort moins bien qu'eux
Spleen, éthique, espace, vagabondage mental
Des phases lamentables et
De nombreuses impasses
Ok t'inquiètes mec on a la nuit pour nous
Ces jours d’obsèques et dans
Mon corbillard tout roule
On sera pas toujours cool mais
Ça c'est pas un scoop
Quand tout s'écroule mon pote tu
Craches pas dans la soupe
Je dialogue avec mon âme mais
Ça devient si rare
Comme des spams j'atterris
Dans les indésirables
Je vois mon rival dans les
Milles morceaux de mon miroir
Le Guernica de Picasso dans
L'un de mes tiroirs
De l'espoir dans le blanc des
Yeux d'un chien galeux
Perd pas de temps mon vieux des
Vies t'en as pas deux
Comme un canard boiteux je suis
Toujours à la traîne
Rimes bateaux, bouche pâteuse
Non c'est pas la peine
J'ai du vert dans les veines
Du venin dans la gorge
Je passerai pas l'arme à
Gauche avant l'année prochaine
J'admire l'hiver
M'enfonce dans un abîme terrestre
De glace et de poussière: je
Suis comme un corps céleste
J'ai plus d'ampoules
Je fais les cents pas dans ma tête
Noctambule avec un flash de
Vodka dans la veste
Moi je déambule perplexe dans
Mes balades nocturnes
L'index tendu comme pour chatouiller Neptune
Insecte minuscule, système solaire
On pousse comme on peut
Sous l'hémisphère polaire
Les battements par minute: voilà tout
Ce que je tolère les poètes maudit's
Les mots de Charles Baudelaire
Besoin de prendre l'air
Marre de mes quatre murs
Un dernier pack de bières
Et mon quartier carbure
Qu'on soit Rimbaud ou Baudelaire
On passe des heures à méditer
Car nos cœurs en vérité
Sont des tombeaux ouverts
Savoure la nuit, son tourbillon
Ne voit qu'un tas de vies décimées
Un paradis assassiné
L'amour sous une pluie vermillon
De la rancune au coin des lèvres
Balafré comme la lune des dunes
Des montagnes de rêves quitte
À crever dans l'infortune
Déchantèrent le teint blafard quand la
Vie nous met d'équerre
Je partirai au bout des claires
Des lampadaires en guise de phares
Dans mes balades nocturnes y a ceux
Qui râlent et ceux qui foncent
Tempérament taciturne y a ceux qui
Parlent et ceux qui font
Sous mes fleurs de Sakura j'enterre
Ton biz et tes ients-cli ça joue les tueurs
Les yakuzas mais moi je les
Baise comme un yankee
Ce monde est devenu taré et les
Médias soit sûr qu'ils nient
J'écris sous un ciel voilé
Ils débattent sur le burkini
Je ne dors que d'un œil à
L'heure où les consciences se fanent
Même si mon cœur est un cercueil
Est-ce le mien qui est en panne?
Vingt et un grammes que rien n'allège
Le poids d'une âme indivisible
Je me sens presque invisible comme
Un fantôme sous la neige
L'amour nous rend vicieux
Regarde nous on se blesse vite
Elle diront qu'elles sont
Presbytes alors qu'elles
En ont plein les yeux
Nos soupirs les entends tu? On
Tient à peine debout
On continue de tenir le coup
Avec des sourires de pendus
Un vent glacial mais fraternel
Dans ses bras je m'évanouie
Une balade éternelle et un
Violon dans la nuit
Moi je déambule perplexe dans
Mes balades nocturnes
L'index tendu comme pour chatouiller Neptune
Insecte minuscule, système solaire
On pousse comme on peut
Sous l'hémisphère polaire
Les battements par minute: voilà tout
Ce que je tolère les poètes maudit's
Les mots de Charles Baudelaire
Besoin de prendre l'air
Marre de mes quatre murs
Un dernier pack de bière
Et mon quartier carbure
Dans le silence de la nuit c'est là
Que je me sens le mieux
Balade au clair de lune
Dans le silence de la nuit c'est là
Que je me sens le mieux
Du monde dans lequel on vit
Je me réfugie le soir
Dans le silence de la nuit c'est là
Que je me sens le mieux
Balade nocturne dans des champs de jasmin
Dans le silence de la nuit c'est là
Que je me sens le mieux
Du monde dans lequel on vit
Je me réfugie le soir