VII - Ronin paroles de (lyrics)

[VII - Ronin paroles de lyrics]

Rimeur vagabond à la démarche nonchalante
Papillon attiré par des flammes brûlantes
Tu remues
T’es qu’un tsunami dans un verre d’eau
Superflu sans les sept vertus du Bushido
Ce chemin rien ne sert s’y dépêcher
Sans parfum comme un
Tas d’ossements desséchés
L’orage est déchaîné, ton esprit vacille
Battre un homme enchaîné rien
N’est plus facile
Les corps divisés n’ont rien de magnifique
Le funeste destin d’un bretteur maléfique
La roue de vie, les rayons de la Samsara
Le bruit des têtes qui
Tombent dans les chambaras
Sur la voie de la tragédie
Moi j’ai déjà donné
J’écris dans l’accalmie d’un jardin japonais
Fragile origami, rien n’est plus délicat
Qu’un nénuphar ou un haïku de Santoka
Mal entouré, moi je n’ai pas d’ancêtres
Les tombes ne se comptent
Que par quarante-sept
Moi je chante pour les samouraïs sans maître
Venir au monde jusqu’à mourir sans naître

A la lueur des lames l’aube est immédiate
Dans la terre de l’ombre comme dans Baby cart
Ne baisse pas l'œil combattant néophyte
On te tranche la nuque de manière méthodique
Sonatine authentique, mélodie mortelle
Petite t’es qu’une courtisane dans un bordel
L’amertume d’une blessure émotionnelle
Les armures se fissurent comme
De la porcelaine
Vois le désespoir de mon répertoire
Oiseau d’hiver s’envolant vers un ciel noir
L’ossature, le traité des cinq roues
La vraie nature de la perle et du caillou

Sur la voie de la tragédie
Moi j’ai déjà donné
J’écris dans l’accalmie d’un jardin japonais
Fragile origami, rien n’est plus délicat
Qu’un nénuphar ou un haïku de Santoka
Mal entouré, moi je n’ai pas d’ancêtres
Les tombes ne se comptent
Que par quarante-sept
Moi je chante pour les samouraïs sans maître
Venir au monde jusqu’à mourir sans naître
J’affine mon style sous un cryptomeria
Démoniaque profil comme dans Onibaba
Souviens-toi de la morale de Sanjuro
Les meilleurs sabres resteront
Dans leurs fourreaux
Affermir son cœur, afin de calmer la peur
Au matin je meurs comme un camélia
La douce odeur de la tristesse évaporée
Suivre les préceptes de l’Hagakure
De l’astuce, des ruses
Des rônins dans la rue
Des geishas sous des kimonos de lotus
La sagesse insurpassée des bouddhas
Fièrement forgé dans le fer de mon Tsuba

Sur la voie de la tragédie
Moi j’ai déjà donné
J’écris dans l’accalmie d’un jardin japonais
Fragile origami, rien n’est plus délicat
Qu’un nénuphar ou un haïku de Santoka
Mal entouré, moi je n’ai pas d’ancêtres
Les tombes ne se comptent
Que par quarante-sept
Moi je chante pour les samouraïs sans maître
Venir au monde jusqu’à mourir sans naître

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