VII - Épitaphe pour un profane paroles de (lyrics)
[VII - Épitaphe pour un profane paroles de lyrics]
Juste un peu songeur dans
Les virages funestes
Freiner ma finesse, jeunesse filiforme
J'ai le fond sans la forme
Des phrases que je professe
C'est ta détresse à toi qui m'écoute attentif
Sincèrement sans triche
Ces mots s'adressent à toi
Le savoir se partage sans prétention
Poursuis l'apprentissage
Atténue les tensions
Au-delà des chansons, des sermons pompeux
Me rends compte chez certains
Que l'amitié compte peu
Que le bonheur est là presque
À portée de main mais le bien être hélas
Ne vient jamais demain
Je travaille à ma perte sans réel fantaisie
Une oraison funèbre de l'hypocrisie
Tombé dans le panneau
Malsain mais pas lassant
Vraiment pas menaçant, juste un peu parano
Narrateur de leur temps quand
Le calme s'éloigne le berceau d'un savant
L'épitaphe d'un profane
Un parfum d'abyme, la lie du calice
Les Judas de jadis ont perdu mon estime
Narrateur de leur temps quand
Le calme s'éloigne le berceau d'un savant
L'épitaphe d'un profane
Insouciant chroniqueur dans leur
Bonheur sans tache
Moi ce sont mes crève-cœurs
Qui me donnent l'avantage
La portée d'un mot, sa force irrationnelle
Voir au-delà de nos conceptions personnelles
Saveur mélancolique quand les
Soucis s'en mêlent
J'ai usé mes semelles mais
Jamais sans musique
Depuis la mort d'Abel, chacun tue fréquemment
Laisser la part d'elle à tous nos tourments
Presque prémonitoire, je vois les charognards
Suivre nonchalamment derrière le corbillard
Les espoirs déçus se regrettent amèrement
Un soupçon d'apaisement dans
Mes réquisitoires au détour d'une histoire
D'un sentier sinueux
Loin des lieux communs, des clichés sirupeux
Étudie si tu peux, ne te laisse pas guider
Les paroles sonnent creuses quand
Le sac est vidé tant de choses à prouver
Les jours se dilapident
En guise de thérapie quelques
Rimes bien trouvé
Le marbre et l'épitaphe pour la postérité
Dans les moments critiques
Besoin de souffler
Les bilans tragiques: j'en ai
Bien trop bouffé
Les silences radios, les douloureux adieux
Porter son fardeau loin des sourires radieux
Tellement vaniteux, cette avidité
S'approchait peu à peu de l'intime vérité
L'impact des lettres, discret confident
Disciple dissident, je n'ai ni Dieu
Ni maître
Exhalaisons malsaines, voluptés amères
Cartésien, personne ne protège mes arrières
Souvent déloyal, tes apôtres ont trahi
C'est la misère moral qui te tient compagnie
Infatigablement, les rumeurs se colportent
Observez comment l'être humain se comporte
Sanctuaire cerné, pharisien de toute sorte
Le miel ou le fiel, dans le fond peu importe
Je t'observe toi qui suis le troupeau
Même hanter la mort n'est pas de tout repos
Epitaphe pour un profane