Worms-T - B.O.B.O.C.H paroles de (lyrics)

J’ai grandi dans un quartier chaud
Allez l’dire à la Garde des Sceaux
J’ai monté tout seul mon réseau
La violence fuse dans mon putain d’cerveau
J’suis certifié par la rue
Par les murs de mon HLM
La bicrave s’est fait jeune
J’ai planqué des barrettes dans les poubelles
À bout portant est l'calibre
J’te dis pas "je t’aime"
Et c’est dans la douleur
Qu’on a construit notre haine
Arrogant comme Vegeta
Rhaytoss j’arrive même plus
À supporter l’État si tu m’flashes en CLA
Tu verras seulement qu’mon doigt
Mélange pas les galets et les astéroïdes
Les frères sont devenus fous avec
Le shit et la weed je plaide la folie
J’entends des cris dans ma lead
Toute sorte de drogue est vendue
Toute sorte de frères détenus
Les Kalashs se trompent de menus
Ils bouffent des culs, ou des balles perdues
On a ramené la police à maman
Elle qui nous a tout donné
Pas d’chauffage dans nos bâtiments
Qui nous a essuyé nos
Putains d’crottes de nez
Moi quand j’allais à l’école
Y’avait toujours un rat dans mes escaliers
Mais j’regrette rien
J’emmerde tous ces enculés
Nous, on nous a rien donné, fraternité
Boboch, boboch boboch, boboch
Palais d’justice et comico, BOBOCH
Kalachnikov et les ssistes-gro, BOBOCH

On m’a vu, en garde-à-vue (normal normal)
Va niquer ta grand-mère
J’ai pas besoin d’ta couverture qui pue
J’suis dans la rue, tranquille vers le centre
Contrôle abus
Tu ressors le lendemain à 20h30
Mais qu’est-c’tu veux?
Te plaindre à la mairie
C’est comme se branler devant Halle Berry
J’comprends les petit's qui baisent tout
Et qui roulent sans permis
Les compèts qui roulent à midi
Mais c’est d’la faute à qui?
Et quand j’ai gé-char la paki
J’avais même pas les couilles d’un ouistiti
Mon 93 est toujours raccord
Tu peux donner la vie demain
Elle bicrave la mort
Pas besoin d’ton avis c’est la
Loi du plus fort
Même sous les yeux d’ta fille la
Balle est dans ton camp
Aujourd’hui amis, demain ennemis
On s’serra la main, comme des pourris
Pablo Escobar a fait la Colombie
Rhaytoss les go-fast arrivent à Bobigny
Bobigny, j’te l’dis, combien d’amis
Ont périt dans la ville jour et nuit?
La violence sous les pneus Pirelli
C’est la rue, qui m’a dit
Mais mon timal, pas vini
J’les baise et je recommence toute ma vie
Même en haut d’la tour j’suis pas à l’abri