Grödash - Kongo paroles de (lyrics)
[Grödash - Kongo paroles de lyrics]
J’ai presque plus d’larmes
Ma vie un piège de cristal élevé à
La dure la où les gosses
Cherchent un mirage, cousin
03 07
81 17h05 Paris 14 naît le BabyDash
A croire que toutes
Mes stories commencent pareil
Les souvenirs me nouent la gorge et
Augmentent ma peine
Élevé à Brazza comme Antilop-SA
Où la paix semble illégale
Comme un kilo d’crack
J’connais qu’les sortilèges
Piégé dans cette maudite guerre
Un million d’négros qui s’blessent pour
Une histoire d’gros billets
Voir sa maison brûler ça fait un choc
Voir sa maman pleurer pff mec
J’t’en parle même pas
J’ai grandi sur les bords
Du fleuve c’était bordélique
Encore des litres de larmes versées
Grâce au corps d’élite
Présidentiel en Afrique rime
Avec Chrysanthème
Demande à Nelson penser coûte
3 fois 10 ans ferme
La plupart des potes du quartier sont morts
J’allume un cierge et
Leur cace-dédi c’ceau-mor
Mokolo yango, na tika Kongo
Na sengaki se na nzambe
A pambola, a simba ngay
Na mosala ya mwana mobali
Mokolo wana, na kenda Poto
Na lobaki na kosala na makasi ya mobali
Po lobi na zonga mboka na ngay oh
Septembre 9-4 là c'est l'retour
À Charles de Gaulle
La couleur de nos passeports fait qu’les
Douaniers nous regardent de haut
Ça a l’air triste j’vois l’amour
Qui s’ouvre les veines
Des gueules a voter pour l’FN moi
Qui rêvais d’la Tour Eiffel
Rien ne m’impressionne perso je
Connais l’artillerie lourde
J’reviens d’la guerre et pour eux
Bah j’ressemble à Kirikou
En sapes d’époque tant bien
Qu’mal j’entre à l’école
C’est le concours de Nike au bled t’es
Le King quand t’as des grolles
Mes potes de classe me demandent
Si j’connais la douche
J’leur dis: "Visa touriste 3 mois
T’inquiète j’connais la douille"
Un an après j’me ballade à Panam en clandé
Bobby comme tandem j’finis au poste
À force de glander
Les valeurs changent le manque
De respect arrive
J’suis vraiment pas fier d’avoir fait
Craquer mon grand frère Ali
La vie de rue à vrai dire on s’y fait jamais
A l’époque on caillassait les keufs
Et on kiffait chant-mé
Mokolo yango, na tika Kongo
Na sengaki se na nzambe
A pambola, a simba ngay
Na mosala ya mwana mobali
Mokolo wana, na kenda Poto
Na lobaki na kosala na makasi ya mobali
Po lobi na zonga mboka na ngay oh
J’ai une équipe pour protéger mes arrières
En 96 j’accouche mon premier
Texte par Césarienne
J’suis ce gosse en manque de
Repère et de garant?
Non plutôt une bête blessée par
L’absence de ses parents
Ma violence grimpe prends ça comme
Un appel au s’cours
Les tantines s’inquiétaient vu que
J’racketais après les cours
Voler un autre parce-que sa vie
N’est pas si belle
C’est comme perdre un peu de soi
Tu regrettes quand t’entends la sirène
1-9-9-8 j’perds mon meilleur pote Wilfried
J’me fais shooter par 5 mecs
Mais j’me relève comme Hollyfield
La douleur a juste haussé mon débit d’rimes
J’m’en sortirai avec un mic’ pas
En braquant une épicerie
Ils ont tous cru à un délire passager
Personne n’aurait prédit de belles années
Pour mon son de basané
Loin d’mes terres comme un
Cactus en Sibérie cousin
Sans oseille t’apprends à pousser sans soleil
Mokolo yango, na tika Kongo
Na sengaki se na nzambe
A pambola, a sunga ngay
Na mosala ya mwana mobali
Mokolo wana, na kenda Poto
Na lobaki na kosala na makasi ya mobali
Po lobi na zonga mboka na ngay oh
Ma vie un piège de cristal élevé à
La dure la où les gosses
Cherchent un mirage, cousin
03 07
81 17h05 Paris 14 naît le BabyDash
A croire que toutes
Mes stories commencent pareil
Les souvenirs me nouent la gorge et
Augmentent ma peine
Élevé à Brazza comme Antilop-SA
Où la paix semble illégale
Comme un kilo d’crack
J’connais qu’les sortilèges
Piégé dans cette maudite guerre
Un million d’négros qui s’blessent pour
Une histoire d’gros billets
Voir sa maison brûler ça fait un choc
Voir sa maman pleurer pff mec
J’t’en parle même pas
J’ai grandi sur les bords
Du fleuve c’était bordélique
Encore des litres de larmes versées
Grâce au corps d’élite
Présidentiel en Afrique rime
Avec Chrysanthème
Demande à Nelson penser coûte
3 fois 10 ans ferme
La plupart des potes du quartier sont morts
J’allume un cierge et
Leur cace-dédi c’ceau-mor
Mokolo yango, na tika Kongo
Na sengaki se na nzambe
A pambola, a simba ngay
Na mosala ya mwana mobali
Mokolo wana, na kenda Poto
Na lobaki na kosala na makasi ya mobali
Po lobi na zonga mboka na ngay oh
Septembre 9-4 là c'est l'retour
À Charles de Gaulle
La couleur de nos passeports fait qu’les
Douaniers nous regardent de haut
Ça a l’air triste j’vois l’amour
Qui s’ouvre les veines
Des gueules a voter pour l’FN moi
Qui rêvais d’la Tour Eiffel
Rien ne m’impressionne perso je
Connais l’artillerie lourde
J’reviens d’la guerre et pour eux
Bah j’ressemble à Kirikou
En sapes d’époque tant bien
Qu’mal j’entre à l’école
C’est le concours de Nike au bled t’es
Le King quand t’as des grolles
Mes potes de classe me demandent
Si j’connais la douche
J’leur dis: "Visa touriste 3 mois
T’inquiète j’connais la douille"
Un an après j’me ballade à Panam en clandé
Bobby comme tandem j’finis au poste
À force de glander
Les valeurs changent le manque
De respect arrive
J’suis vraiment pas fier d’avoir fait
Craquer mon grand frère Ali
La vie de rue à vrai dire on s’y fait jamais
A l’époque on caillassait les keufs
Et on kiffait chant-mé
Mokolo yango, na tika Kongo
Na sengaki se na nzambe
A pambola, a simba ngay
Na mosala ya mwana mobali
Mokolo wana, na kenda Poto
Na lobaki na kosala na makasi ya mobali
Po lobi na zonga mboka na ngay oh
J’ai une équipe pour protéger mes arrières
En 96 j’accouche mon premier
Texte par Césarienne
J’suis ce gosse en manque de
Repère et de garant?
Non plutôt une bête blessée par
L’absence de ses parents
Ma violence grimpe prends ça comme
Un appel au s’cours
Les tantines s’inquiétaient vu que
J’racketais après les cours
Voler un autre parce-que sa vie
N’est pas si belle
C’est comme perdre un peu de soi
Tu regrettes quand t’entends la sirène
1-9-9-8 j’perds mon meilleur pote Wilfried
J’me fais shooter par 5 mecs
Mais j’me relève comme Hollyfield
La douleur a juste haussé mon débit d’rimes
J’m’en sortirai avec un mic’ pas
En braquant une épicerie
Ils ont tous cru à un délire passager
Personne n’aurait prédit de belles années
Pour mon son de basané
Loin d’mes terres comme un
Cactus en Sibérie cousin
Sans oseille t’apprends à pousser sans soleil
Mokolo yango, na tika Kongo
Na sengaki se na nzambe
A pambola, a sunga ngay
Na mosala ya mwana mobali
Mokolo wana, na kenda Poto
Na lobaki na kosala na makasi ya mobali
Po lobi na zonga mboka na ngay oh