Léo Ferré - À une chanteuse morte paroles de (lyrics)

[Léo Ferré - À une chanteuse morte paroles de lyrics]

T’avais un nom d’oiseau et
Tu chantais comm’ cent
Comm’ cent dix mille oiseaux qu’auraient
La gorge en sang
À force de gueuler gueuler mêm’ des conn’ries
Mais avec quelle allure! T’étais
Un con d’ génie t’étais un con d’ génie

T’avais un nom d’oiseau et la voix d’Attila
On t’entendait d’ici on t’écoutait d’ là bas
T’étais à toi tout’ seule le
Bal des p’tit's lit's noirs
Un Wagner de carr’four un
Bayreuth de trottoir un Bayreuth de trottoir

Et y avait dans tes
Mains comme un’ bénédiction
Et comm’ tu t’en servais pour
Bénir tous ces cons
Ces cons gentils émus qu’on appelle les gens
Qui devenant public devienn’nt intelligents


Devienn’nt intelligents

C’est pas toujours le cas bien
Sûr même à Paris les auteurs de la merde il
Faut qu’ ça mange aussi
Toi tu t’es débrouillée pour
Passer au travers
T’aurais chanté Franc’-Soir comme
De l’Apollinaire comme de l’Apollinaire

On t’a pas remplacée bien qu’on
Ait mis l’ paquet le pognon et ton ombre
Ils peuv’nt pas s’expliquer
Sous les projos miracle et sous
La lampe à arc quoi que pense et que dise
Et que fasse monsieur Stark
Et que fasse monsieur Stark

Arrêtez! Arrêtez la musique!

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