Mr Yéyé - La taverne paroles de (lyrics)
[Mr Yéyé - La taverne paroles de lyrics]
La milice grouillait dans les rues
Veillant à bien maintenir l'ordre
Entre deux rondes, l'un d'eux perçut
Les notes d'un instrument à cordes
Ces chats noirs malveillants
A la botte d'une élite malsaine
S'approchèrent silencieusement
De la fenêtre de la taverne
Mais ce soir je ne dors pas dans ma chambre
Car ce soir
Je vais vivre un peu dans l'ombre!
Dans la taverne souterraine
On se retrouve en souriant
Chantant la liberté souveraine
Buvant tant qu'il est encore temps
On danse à en perdre la tête
Les hommes les femmes s'aiment de folie
Et la musique propre à la fête
Nous emporte le temps d'une nuit!
"Ils arrivent" cria l'un des fêtards
Et les vitres volèrent en un milliard
D'éclats qui tranchèrent dans la chair
Laissant entrer les militaires
Ils ne nous laissèrent aucune chance
Un battement de cils, les menottes aux poings
Tel est le sort de qui a le sens
De choisir seul ses lendemains
Mais ce soir je ne dors pas dans ma chambre
Car ce soir
Je vais vivre un peu dans l'ombre!
Dans la taverne souterraine
Plus rien ne donne envie de sourire
Nos chants d'espoir se teintent de haine
Nos bouteilles sont brisées ou vides
On pleure à en perdre la tête
Les hommes les femmes s'aiment encore
Mais la musique propre à la fête
N'est qu'un souvenir avant la mort!
Veillant à bien maintenir l'ordre
Entre deux rondes, l'un d'eux perçut
Les notes d'un instrument à cordes
Ces chats noirs malveillants
A la botte d'une élite malsaine
S'approchèrent silencieusement
De la fenêtre de la taverne
Mais ce soir je ne dors pas dans ma chambre
Car ce soir
Je vais vivre un peu dans l'ombre!
Dans la taverne souterraine
On se retrouve en souriant
Chantant la liberté souveraine
Buvant tant qu'il est encore temps
On danse à en perdre la tête
Les hommes les femmes s'aiment de folie
Et la musique propre à la fête
Nous emporte le temps d'une nuit!
"Ils arrivent" cria l'un des fêtards
Et les vitres volèrent en un milliard
D'éclats qui tranchèrent dans la chair
Laissant entrer les militaires
Ils ne nous laissèrent aucune chance
Un battement de cils, les menottes aux poings
Tel est le sort de qui a le sens
De choisir seul ses lendemains
Mais ce soir je ne dors pas dans ma chambre
Car ce soir
Je vais vivre un peu dans l'ombre!
Dans la taverne souterraine
Plus rien ne donne envie de sourire
Nos chants d'espoir se teintent de haine
Nos bouteilles sont brisées ou vides
On pleure à en perdre la tête
Les hommes les femmes s'aiment encore
Mais la musique propre à la fête
N'est qu'un souvenir avant la mort!