Suprême NTM - Police paroles de (lyrics)
[Suprême NTM - Police paroles de lyrics]
- Ils viennent à l'instant de sortir du
Studio alors qu'est-ce qu'on fait là?
- Bon cette fois-ci
Vous me les perdez pas! Y'en a
Marre qu'on passe pour des cons
- Eh patron, la dernière fois
C'est pas de notre faute!
- J'en ai rien à foutre! Y'a pas
De dernière fois! On a changé
Les bagnoles non? Alors j'te préviens Pujol!
Si tu me les paumes
Tu te retrouves en képi avec
Un sifflet dans la gueule
Au milieu du carrefour! On
S'est bien compris Pujol? - Ouais patron
Police! Vos papiers, contrôle d’identité!
Formule devenue classique à laquelle
Tu dois t'habituer
Seulement dans les quartiers
Les condés de l'abus de
Pouvoir ont trop abusé
Aussi sachez que l'air
Est charge d’électricité
Alors pas de respect, pas de pitié escomptée
Vous aurez des regrets car
Jamais par la répression vous
N'obtiendrez la paix, la paix
La paix de l’âme, le respect de l'homme
Mais cette notion d’humanisme n'existe plus
Quand ils passent l'uniforme
Préférant au fond la forme
Peur du hors norme
Pire encore si dans leur manuel
Ta couleur n'est conforme
Véritable gang organisé, hiérarchisé
Protégé sous la tutelle des hautes autorités
Port d'arme autorisé
Malgré les bavures énoncées
Comment peut-on prétendre défendre l’état
Quand on est soi-même
En état d’ébriété avancé?
Souvent mentalement retardé
Le portrait type, le prototype du pauvre type
Voila pourquoi dans l’excès de zèle
Ils excellent
Voila pourquoi les insultes fusent
Quand passent les hirondelles
Pour notre part ce ne sera
Pas "Fuck The Police"
Mais un spécial Nique Ta Mère de la
Part de la mère patrie du vice
Police machine matrice d’écervelés
Mandatée par la justice sur laquelle je pisse
Aucunement représentatif de
L’entière populace
Que dois-je attendre des lois des flics qui
Pour moi ne sont signe que d'emmerdes?
Regarde je passe à côté d'eux
Tronche de con devient nerveux
"Oh oh contrôle de police, monsieur"
Systématique est la façon don't
L'histoire se complique
Palpant mes poches puis me
Pressant les balloches
Ne m'accordant aucun reproche à part
Le fait de passer proche
Portant atteinte à leurs gueules moches
Traquer les keufs dans les couloirs du métro
Tels sont les rêves que fait la nuit Joey Joe
Donne moi des balles pour
La police municipale donne moi un flingue
Encore une affaire étouffée
Un dossier classé
Rangé au fin fond d'un tiroir
Dans un placard ils vont la ranger
Car l'ordre vient d'en haut
Pourri à tous les niveaux
Ça la fout mal un diplomate
Qui business la pe do
Alors on enterre, on oublie
Faux témoignages à l'appui pendant ce temps
Des jeunes béton pour un bloc de te-shi
Malheureusement j'entends dans
L'assistance: "Ecoutez, moi j'ai confiance"
Confiance en qui? La police
La justice? Tous des fils
Corrompus, dans l'abus, ils puent
Je préféré faire confiance aux
Homeboys de ma rue, vu!
Pas de temps à perdre en paroles inutiles
Voilà le deal:
Éduquons les forces de l'ordre pour
Un peu moins de désordre
Police machine matrice d’écervelés
Mandatée par la justice sur laquelle je pisse
Du haut du 93, Seine St-Denis, Chigaco bis
Port des récidivistes, mère patrie du vice
Je t'envoie la puissance
Conservant mon avance
Tout en transcendance un à un me jouant
De tous les flics de France
Mercenaires, fonctionnaires au sein
D'une milice prolétaire
Terriblement dans le vent
Trop terre-a-terre pour qu'ils tempèrent
Ou même modèrent
L’exubérance héréditaire qui depuis
Trop longtemps prolifère
Contribuant a la montée de tous les préjugés
Et manœuvrant pour renflouer l'animosité
Des poudrières les plus
Précaires considérés secondaires
Par les dignitaires d'un
Gouvernement trop sédentaire
Et d'une justice don't la
Matrice est trop factice
Pour que s'y hissent, oui
Sans un pli nos voix approbatrices
Mais sincèrement, socialement
Quand il était encore temps
Que l'on prenne les devants
Tout ne s'est fait qu'en régressant
Comment? Aucun changement de comportement
De la part des
Suppots des lois, rois du faux pas, ma foi
Ce qui prévoit un sale climat
Donc pour la mère patrie du vice
De la part de tous mes complices
Des alentours ou des faubourgs avant qu'on
Ne leur ravissent le jour nique la police!