Lucio Bukowski - Reliquaire paroles de (lyrics)

[Lucio Bukowski - Reliquaire paroles de lyrics]

Le quartier où j'ai grandi a
Changé d'visage comme Michael
De la poussière s'est déposée sur
Nos vieilles photos de classe
Les amis évaporés don't les
Noms m'ont échappés
Ne sont qu'des rires qui, désormais
Se baladent sous des draps blancs
Le dimanche est toujours le
Même: un îlot nostalgique
La fille que j'ai aimée à
Sept ans peut-être est morte
Le parc est devenu un building
Papa et maman ont pris des rides, moi aussi
Les paniers de basket qui
Me paraissaient si hauts
N'sont plus qu'des auréoles déchues au-dessus
D'un goudron sans magie qui, jadis
M'érafla la peau des coudes et des genoux
Le skate terminant sa course seul
De l'autre côté d'la rue
Les odeurs de beignets pendant
La kermesse de juillet
Mon pote félin sur une photo jaunie
En c'temps
Les horloges semblaient de mon côté
Mais tenter de saisir c'qui s'est
Évaporé ne rime à rien
J'ai égaré trois décennies dans l’estocade
Caol Ila et reliquaire dans l'estomac
Oui, je tire des balles à
Blanc dans des ectoplasmes
On en plaisante, et puis on baisse nos armes
J'ai égaré trois décennies dans l’estocade
Caol Ila et reliquaire dans l'estomac
Oui, je tire des balles à
Blanc dans des ectoplasmes
On en plaisante, et puis on baisse nos armes

J'ai beau avoir une bonne esquive, frère
J'ai pris un coup d'vieux
Le temps nous vampirise
Au final ne reste qu'un trou d'pieu
Terreux et humide où tes
Regrets feront des lambeaux
On y posera des fleurs qui
Ne demanderont pas tellement d'eau
Assis au taf, je n'songe qu'à me tirer d'là
Assis au bar, je n'songe qu'à me tirer d'là
Assis au tram, je n'songe qu'à me tirer d'là
Assis autre part
Je n'songe qu'à me tirer d'là
Mes articulations grincent
Les gonds de porte craquent
C'est le cartilage des vies qui
S'use lentement dans chaque poumon
Mon fils pousse un peu chaque jour
Coup du temps moqueur
Et du vieillissement sans condition des
Vignes de mon cœur
Suis-je celui que j'espérais devenir il
Y a vingt ans? Du moins
Je m'en rapproche comme l'heure de la clôture
Les rues sont bien pleines mais
Mon regard vide les contraste
Attends l'arrêt cardiaque comme un
Pays vaincu l'envahisseur
J'ai égaré trois décennies dans l’estocade
Caol Ila et reliquaire dans l'estomac
Oui, je tire des balles à
Blanc dans des ectoplasmes
On en plaisante, et puis on baisse nos armes
J'ai égaré trois décennies dans l’estocade
Caol Ila et reliquaire dans l'estomac
Oui, je tire des balles à
Blanc dans des ectoplasmes
On en plaisante, et puis on baisse nos armes

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