L’Armée des 12 - Encre Sanguine paroles de (lyrics)

[L’Armée des 12 - Encre Sanguine paroles de lyrics]

Plus mon cœur se blesse et
Plus mes cahiers se remplissent
Mes déceptions ma tristesse me
Forcent a rester productifs
Si je demeure sans rien faire
Et que l'ennui m'envahit
Mes soucis enfouis resurgissent et c'est
L'enfer dans ma vie
Mes métaphores m'aident a
Formuler mes désaccords
Exorciser mes peines jusqu'à ce que
Leur goût amer s'évapore

Simple et humble
Je m'applique à faire mon taf
Pris dans le faisceau d'une
Torche électrique strictement sélective
Mes yeux de cobalt analyse tout en
Enregistrant le piquant de ma réalité
Mes pensées représentent un large
Spectre de fréquence
Un geste de défense avec un zeste de décence

J'entretiens ce journal
Je me sens l'âme d'un poète
Souhaite me souvenir
Déchire, jette les feuilles vise la poubelle
L'encre coule et les larmes sèchent
Dégressif est le taux " confiance " mais j'ai
Besoin de la plénitude de la feuille blanche
Apaise moi, délivre moi
Plus j'écris et plus j'oublie

Après l'écoute de cette chanson
Ils penseront à se reconvertir
L'autosatisfaction: un truc à s'abrutir
À la longue ils veulent ma tête en trophée
Vise un peu ça
Que j'ai l'air catastrophé comme un foot
Baller qui loupe son penalty
Le cercle dans lequel tu rentres
Le couvercle que tu tentes d'ouvrir
Te mèneras à ta perte
Quand je passe à la banque
Il faut que je gère
Car ils veulent que je jarte
Sous un ciel d'ancre
Je grave les lignes de mes mains
Car la puissance y est

Je signe et saigne de mon
Écriture sanguinaire et sale
Dessine un horizon et chante un paysage
On en discute en rythme avec
Nos vies et nos visions
Visuellement percutant côté perso
C'est l'exutoire

Le RAP, ma thérapie, quand je suis éreinté
Les nerfs à vif
L'été ou quand l'hiver arrive
En terrain neutre
Dans ce labyrinthe hyper avide
Tu perds ta vie
On lève notre verre à l'autre
Les raids s’emmêlent de l'air, jusqu'à l'aube
Pourquoi as - tu le sourire aux lèvres?
Narvallo, c'est la skunk
Le sais tu collègue?

Des lucioles scintillent à 9 heures
Y'a des bestioles à 3 heures
Tidonirique, en tout honneur, aux merdes
Je ne rêve plus la boss du matheux
Les équations je résous sur le sampler
La plume manipule " midi program center"
Au mic: canicule! Berman fat tilter
Je fais un récapitulatif, sans greffier
Une voix off devant des publics se méfiant
Car tout est excessif

L'écriture est un refuge
Le papier est un bouclier
Je clame mes peurs les yeux
Fermés pour me permettre d'oublier
La routine se dessine sur le
Carrelage de la cuisine
Je reproduis ses formes sur
Les lettres que j'imprime
La déprime me nourrit du samedi au vendredi
Elle me fournit l'énergie pour
Chanter le ventre vide

Musique hectoplasmique
Usine de stress et de lapsus
Pulsations se traduisant en une
Multitude de mesures
De l'Atlas, étant natif, mon taf? Hibernatus!
Un Pad…Vide et nature anabolisant mes haines!
D'inhumaines diluviennes pluies me
Viennent…M' illuminent, en effet
Irascible: un principe intrinsèque auquel
Je me suis fait

Je signe et saigne de mon
Écriture sanguinaire et sale
Dessine un horizon et chante un paysage
On en discute en rythme avec
Nos vies et nos visions
Visuellement percutant côté perso
C'est l'exutoire

Il ne s'agit que de relaxation
Je suis qui me plait envie de
Faire de ma vie la musique
Le plaisir est à son paroxysme et
Ça aussi ça à sa part
Insouciants on perd son temps
Inconscients on écrit des
Kilomètres de textes
Nos cerveaux prennent du poids se
Musclent et soignent nos traumatismes
La paix se gagne

Un avenir carnassier
Que tu sois à Carcassonne ou
À 2 pas de Nation… tes amis, dans le parc
Assomment la tise et le shit
Te parlent d'action, de baiser, de chattes
Micro à lunette, à l'aise, je te shoote
Paris m'a vu naître
Je m'enlise à l'ouest de tout marre
Et le whisky-coca quand, y a plus d'herbe

Mon univers mûrissant sur un
Son nuisible aux ministres… avec minutie
J'initie l'iris à l'illicite en scène
Ensuite, c'est l'ennui: membre
Ambigu en ruine de Cambrone à Pontoise et
D'Ambroise à Antoine
Des 103 aux enceintes, du sampler au 105
Du pantone au cambouis
Mes tissus aiment illustrer l'invincible
Insomnie en cernes

Saigne mon encre sanguinaire
Ou s'ancre tant de viscères
De cancres sans système nerveux
Je nage entre les syllabes depuis six ans
J'hiberne avec ou sans citerne
Mes nerfs sensibles à l'antithèse
Retranscrivent mes textes en sons stridents
Je reste pensif c'est l'herbe

Je signe et saigne de mon
Écriture sanguinaire et sale
Dessine un horizon et chante un paysage
On en discute en rythme avec
Nos vies et nos visions
Visuellement percutant côté perso
C'est l'exutoire

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