Victor Hugo - Parfois, lorsque tout dort paroles de (lyrics)

[Victor Hugo - Parfois, lorsque tout dort paroles de lyrics]

Parfois, lorsque tout dort, je m’assieds plein de joie
Sous le dôme étoilé qui sur nos fronts flamboie
J’écoute si d’en haut il tombe quelque bruit
Et l’heure vainement me frappe de son aile
Quand je contemple, ému, cette fête éternelle
Que le ciel rayonnant donne au monde la nuit

Souvent alors j’ai cru que ces soleils de flamme
Dans ce monde endormi n’échauffaient que mon âme
Qu’à les comprendre seul j’étais prédestiné
Que j’étais, moi, vaine ombre obscure et taciturne
Le roi mystérieux de la pompe nocturne
Que le ciel pour moi seul s’était illuminé

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