Epsilon Baku Ɛ貘 - Chroniques martiennes paroles de (lyrics)

[Epsilon Baku Ɛ貘 - Chroniques martiennes paroles de lyrics]

Poussière d'infini
Enfant de l'indéfinissable j'écris la nuit
Pour dompter l'indéchiffrable
Cherche l'éphémère dans l'éternel
De chaque seconde, j'écris au pastel
Du plus haut des sommets, Olympus Mons
Chroniques martiennes poussière d'infini
Je me reconnais dans chaque grain de sable
J'écris la nuit
Pour dompter l'indéchiffrable
Cherche l'éphémère dans l'éternel
De chaque seconde, j'écris au pastel
Du plus haut des sommets
Chroniques martiennes

Tout là haut dans le ciel il
Y a des ballons de feu
Des comètes sont des sauterelles
Des astres parlent entre eux
La lumière vagabonde sans baluchon
Dans le néant les soleils couchants viennent
Féconder les océans
Il n'y a pas de demain au
Bout des bras des galaxies
Quelques voies lactées toutes au
Bord de l'asphyxie
Additionnent les années lumières
Somme astronomique même les étoiles meurent
C'est un signe astrologique
Les grands espaces sont les musiciens
L'imposition des noms importe peu
Symphonie du rien
Le marchand de bagages va mettre
La clé sous la porte
Morte saison rêve de voyage
Pourvu qu'elle s'en sorte!
Viendront les douces pluies sur
Les villes muettes
Les longues années auront coulé
Autour des îles cruelles
Le rendez-vous est pris sur
Le rivage des damnés
Pour un pique-nique dans un million d'années
Poussière d'infini
Enfant de l'indéfinissable j'écris la nuit
Pour dompter l'indéchiffrable
Cherche l'éphémère dans l'éternel
De chaque seconde, j'écris au pastel
Du plus haut des sommets, Olympus Mons
Chroniques martiennes poussière d'infini
Je me reconnais dans chaque grain de sable
J'écris la nuit
Pour dompter l'indéchiffrable
Cherche l'éphémère dans l'éternel
De chaque seconde, j'écris au pastel
Du plus haut des sommets
Chroniques martiennes

D'Orange à Hypérion
Point de départ d'une rotation
La gravité d'une ascension don't la
Science est une fiction
Des constellations de corps célestes
Aux chevelures nébuleuses
Ont des aurores polaires en guise de
Couronne solaire pour les plus pieuses
Petite fille d'hydrogène dessine
Des modèles standards
La matière grise cherche à
Comprendre la matière noire
Mais pour l'immensité cette existence
N'est qu'un passe temps
L'univers n'est qu'un passant
Demande à l'espace temps
Parmi les spectateurs

Pionniers vieillards et doyens
Combien regardent la nuit d'été mais
Pourtant n'y voient rien
Sceptiques parmi les croyants
Immobiles comme un troyen
Trouver le juste milieu j'essaye
D'en avoir les moyens j'écris caché
Moi aussi j'ai mon mur de Planck
J'essaye d'arriver à dire que
L'inconnu me manque
D'apprendre à gagner tout ce
Que mon crayon perds
De bénir la vie à chaque rayon vert

Poussière d'infini
Enfant de l'indéfinissable j'écris la nuit
Pour dompter l'indéchiffrable
Cherche l'éphémère dans l'éternel
De chaque seconde, j'écris au pastel
Du plus haut des sommets, Olympus Mons
Chroniques martiennes poussière d'infini
Je me reconnais dans chaque grain de sable
J'écris la nuit
Pour dompter l'indéchiffrable
Cherche l'éphémère dans l'éternel
De chaque seconde, j'écris au pastel
Du plus haut des sommets
Chroniques martiennes

De mon volcan je vois les vallées
Les rifts et les dunes
Observe l'incréé prêt à avaler la lune
Il voudrait tout engloutir mais je ne
Suis pas de son avis
Dans ma citadelle de silence se trouve
Le son de la vie
Dans ce désert je trouverai le lac
Où viennent s'abreuver les songes
Sans oxygène je chanterai mon air pour
Faire de l'impossible un mensonge
La pression de l'atmosphère ne peut pas
Être pire que chez moi
Là ou l'injustice s'est dissimulée
Dans l'ombre des lois
Là bas je marchais la tête baissée
Ici je fais des bonds de géants
La solitude ne m'effraie pas je fais
Des pieds de nez au néant

Ces étendues me laissent sans voix
Leur beauté me touche
Leur couleur ne me dérange pas
J'ai toujours vu rouge
Et même si dans ma tête la
Terre promise n'est plus qu'une utopie
Je retrouve un peu d'espoir
Dans leur cartographie ma belle planète
Offre moi ta poitrine d'airain
J'aimerai tout oublier sous le
Glissement de terrain poussière d'infini
Enfant de l'indéfinissable j'écris la nuit
Pour dompter l'indéchiffrable
Cherche l'éphémère dans l'éternel
De chaque seconde, j'écris au pastel
Du plus haut des sommets, Olympus Mons
Chroniques martiennes poussière d'infini
Je me reconnais dans chaque grain de sable
J'écris la nuit
Pour dompter l'indéchiffrable
Cherche l'éphémère dans l'éternel
De chaque seconde, j'écris au pastel
Du plus haut des sommets
Chroniques martiennes

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