Asocial Club, AL, Casey, Harry la Hache - Je hante ma ville paroles de (lyrics)

Cathy Palenne

[Asocial Club, AL, Casey, Harry la Hache - Je hante ma ville paroles de lyrics]

Socialement je suis mort
Mais mon âme ne peut pas s'envoler
Elle a bicrave son passeport
Elle a bicrave son passeport
Elle a bicrave son passeport

Tous ces humains m'trouvent bizarre
Pas de bonjour, rien d'inhabituel
Tu veux appeler les keufs: bah appelle!
L'autre fois, j'ai fait un truc bien
Un mec voulait en victimer
Un autre mais s'est
Retenu vu qu'y aurait eu un témoin
J'ai pensé à m'en aller, m'assurer un revenu
Trouver un but quand t'es déjà mort
Forcément ça t'rebute
Les insulter d'fils de quoi? J'sais même plus
J'aime les chiens, j'aime les putes
De la rue
J'regarde chez les gens comme une fenêtre
C'est faire offense à son enfance et


À ses parents que d'renaître
Les tiens devaient pas beaucoup
Niquer non plus
Pour se rappeler du jour exact
Où ils t'ont conçu
J'ai commencé à boire pour commencer à parler
Squatter devant chez toi
Ayant un manque à pallier à ce moment-là
Comment j'allais? J'dirais plutôt à pied
Parfois j'embarquais dans un fourgon
Aux jambes arquées direction le palais
Oui j'ai des goûts d'luxe enfin j'crois
J'm'éclaire à la bougie depuis des lustres
C'qui les frustre le plus: j'cane
Me réincarne
Et leur enfonce dans le cul c'qui
Peut pas rentrer dans un crâne

Rien n'est facile quand rien ne te fascine
La lumière m'assassine
En Transylvanie sont mes racines
Je suis noir, chauve, je souris
J'cherchais juste le wifi
Ils parlent de chauve-souris
Ils ont des pieux et des crucifix
J'ai l'habitude, l'air se remplit du parfum
Amer de l'inquiétude
Les néons, le bitume, les corps qui titubent
La lassitude, malédiction pour l'éternité
Sans cesse se réincarner en
Un condamné à perpétuité
On vit à l'arrache comme
Des chiens qu'on attache
On s'tue à la tâche
On écoute du Anfalsh, on rappe à la Snatch
Les esprit's qui divaguent
Les ambiances terrains-vagues
Le climat de Prague
Les images de Bagdad nous ont passé la bague
On a des swags de shlags
La rue est ma série, le rap ma télévision
C'est digne d'une tragédie grecque frites
Salade tomates oignons
Ça fait beaucoup, tout ça mis bout à bout
Le calvaire est mon poto
De l'épicerie au tabac
Le béton est mon tombeau

Dans les parkings, dans les usines
Je hante ma ville le long des trottoirs
Tout au bout du couloir je hante ma ville
En bas
Dans les escaliers tout au long de l'année
Je hante ma ville dans les statistiques
Selon leurs stéréotypes je hante ma ville

À vrai dire je tremble
J'ai des fourmis dans les jambe
À marcher comme un zombie
Ferme tes fesses, le stress je le subis
Rien de sublime, que des supplices, du vice
Des sacrifices
Qui ne sont pas vains au vu des cicatrices
Fils c'est soit la vie te bichonne et
Tu fais d'elle une cochonne
Soit elle te chiffonne et te
Lâche pas comme Michonne
Je griffonne sur papier la vie et ses aléas
(ses aléas) je n'aime pas les gens
Trop tactiles comme Dracula
Protège ta smala comme les Hatfield et McCoy
Si tu croises Samba avec la
Fille du commissaire Ya Foye
On est peu fréquentables
C'est pas un mauvais signe
Et puis j'me voyais pas rapper
Avec une feuille de vigne
Devine, on lâche du leust, du lest, arrive
Akhi fais pas de grands gestes
Toi qui aime la France comme Véronique Genest
On parle pour la jeunesse
Oui mais sans finesse, encaisse
Un asocial
Ça fait pas rêver le show-business

Quasi animal, cannibale désigné
Abîmé et imbibé pour feinter l'ennui abyssal
La vie a glissé sur mes initiales
Longue est l'odyssée
Adossé au vaisseau amiral
Journée habituelle sans travail ni mutuelle
Un café, un journal, mes baskets sont nickels
Une escale dans un hall
Quelques tapes amicales
Je m'échappe de ma trappe sur un fond musical
Je marche sous les pales d'un hélicoptère
L'atmosphère de guerre rend les gosses fiers
Des flics arrogants et en sportswear
Contrôlent des types appuyés
Sur des portières
Trace d'une politique hors pair
Pistés comme des corsaires
On n'sera jamais beaux et prospères
Comme ces idoles qu'on nous
Vend sur les posters

Dans les parkings, dans les usines
Je hante ma ville le long des trottoirs
Tout au bout du couloir je hante ma ville
En bas
Dans les escaliers tout au long de l'année
Je hante ma ville dans les statistiques
Selon leurs stéréotypes je hante ma ville
Je hante ma ville je hante ma ville
Je hante ma ville je hante ma ville

Interprétation pour


Ajouter une interprétation

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z #
Interpréter