Georgio, Bazoo - Cube paroles de (lyrics)
[Georgio, Bazoo - Cube paroles de lyrics]
L’ivresse et un peu d’amourette
On monte sur des coups
Et on s’prend pour des criminels
Y’a des fois, j’ai besoin de me retrouver
Seul devant un lit
J’me dis qu’c’est un privilège quand tu
T’éclates en boite, moi la nuit, j’hiberne
J’suis un poisson rouge dans
Un monde de piranhas
J’ai fait les pires arnaques entre l’foyer
Les pipes à crack
Avec mon père, j’ai vécu dans
Un squat, le basketball, c’était ma vie
J’étais tétu dans l’impasse
J’m’entraînais toute la nuit
Niveau scolaire, j’abandonne vite
J’ai pas la force de papa
Qui s’est jamais perdu dans un bar
Les vices de la rue, quand ça tise
T’as vu qu’c’est plus la même
Chez nous le passé pue la merde
J’ai trouvé mes vertus dans un square
T'as qu'à lire les textes dans mon Nokia
Dans c’monde, on est seuls
Si j’t’ai pas trahi
C’est qu’j’en n’ai pas eu l’occas’
Plus j’grandis, moins mon répertoire augmente
On fait pas l’chômage
Les fiches de paye s’font rare
Comme un mec de tess sur l’dos d’un cheval
Elle est bien loin l’époque Sport et Collège
Ça fait un bout d’temps qu’y’a
Plus d’blancs pour réussir
C’est drogues & monnaie la rue, la rue
Les p’tit's t’en parlent moi j’suis pas
Fier d’être sous dix ans d’âge
En bas d’un timent-bâ, j’abuse, t’as vu?
Mais j’en ai marre de voir ma mère me nourrir
J’aimerai lui parler d’voyages, de rêves
De souvenirs
Et mes espoirs sont morts tels Malcolm X
Vu qu’j’suis en train d’devenir un homme dans
Un quartier où l’soir les shlags vomissent
Vu mes conneries, pas d’paradis gros
Il faut qu’on s’alcoolise: Rajoute
Du rhum dans l’Caraïbos
Mes parents s’aiment plus
Qu’est-ce que j’m’en fous qu’Carla
Parle à Nico’
Suffit qu’on parle d’amour pour
Qu’j’devienne mal poli
Regarde mes dents d’devant
Y’a pas qu’mes air max qui ont mangé l’bitume
On peut percer
C’est pas demain qu’on va changer d’vie d’rue
Oui j’ai pleuré des centaines de larmes
Mais j’garde mes grands airs de scar la
Même quand un keuf de la trentaine me baffe
Tchek! Petit frère a investi
Les terrains de beuh
Il marche à peine et veut
Des requins à 160 eu’
Plus besoin des médias
C’est les acteurs qui enterrent le rap
Réussir, c’est transformer un petit
Caillou en perle rare
Négligé malgré ma fine plume
Du mal à sortir du bloc un peu
Comme les mecs du film Cube
Il faut qu’je braque ma banque
Les menottes moites
J’suis censé avoir un compte courant
Pourtant il boite
Y’a des gros spliffs, du Tropico
Moi c’est Ciroc à la pêche
J’verse une goutte sur l’asphalte à tous
Ceux qui manquent à l’appel
C’est l’heure de la cuite paranoïaque
J’ai coffré pas mal de liquide
Normal que j’ai peur de la fuite
Prétention, puis détention, puis rédemption:
Les trois étapes d’un ghetto youth
Qu’à pas poussé dans l’son
Le temps passe branché sur des plavons
C’est fini Grominet
Là où l’eau coule plus par le
Plafond que par le robinet de Balavoine
J’ai pas la voix souvent dénigré
Parce que je suis à la fois
Tou bab et fils d’immigré
Les effets d’modes sont éphémères
Tu rentres et puis tu r’ssors
Même les magiciens ne connaissent
Pas leur futur sort
Cousin, le vice des rappeurs me contamine
Les seuls qui sont hétérosexuels sont
Des pointeurs de gamines
Ton reuf t’envoie au charbon
Pas les couilles d’engager ses fesses
Langage grossier
Toujours mieux que le langage SMS
La dureté ne me gène pas
Le trash métal, ensuite les beats lourd
Si c’est pas violent j’aime pas
La plupart vivent esclave
Leur pubis les tiennent
Y’a que les tampax qui subissent les règles
Et ça fait 1 pour mes vrais gars
Ceux qui mentent pas quand ça jure
2 pour les meufs qui s’reconnaissent
Pas dans mes injures
La faucheuse veut mon code PIN
J’écris mieux dans la douleur
Y’a que mon stylo qui a bonne mine
Comment grandir de façon zen
Entre parloirs et plans?
Comment ramener du papier de couleur dans
Une vie en noir et blanc?
La rue répond pas à tes questions
Et t’endors avec le shit
Nous, on s’balade dans les
Transports avec le SMIC