Chiens de Paille, Akhenaton - Seul paroles de (lyrics)

[Chiens de Paille, Akhenaton - Seul paroles de lyrics]

Tant d'couz' qu'il vente ou pleuve
Courent tous tant qu'ils peuvent
Puis haletants croulent sous les feux
Du parcours durant l'épreuve

On est deux mon amour
Et l'amour chante et rit

On se fait des vœux fébriles épris de
Légendes rêvant de roses sans épines, de
Mots sans les pires, de noces sans
Le dire, de gosses dans l'idylle
Sans doute comme tous

Mais à la mort du jour

Le carrosse se change en fruit, on trouve ce
Qu'on cherchait pas, ce qu'on
Pouvait pas enfouir
Ce qu'on voulait croire enfui

Et dans les draps de l'ennui
On se retrouve seul

Pour des causes vaines, tant de
Grosses guerres, de gosse qu'j'berne
Qui devant
Mon poster se prosternent, finissent à l'aube
Terne dans une fosse pleine
Parce dans nos hautes sphères
Personne n'ose perdre

On est dix à défendre les
Vivants par des morts

Maintenant j'observe, les jours se
Lèvent et je doute
Mon cœur se serre à l'heure où leur
Pleurs me cernent, je suis que le serf d'un
Leurre, je sais que les leurs saignent
Que sur les tombes les fleurs sèchent

Clouées par leurs cendres aux
Poteaux du remord

On se retrouve seul

On est cent qui dansons au
Bal des bons copains

On a rien de commun
Mais on se sent moins con quand on
Rencontre plein
Quand on étreint quelqu'un même
S'il n'est rien qu'une ombre
Qu'on est dans les calepins quitte
À n'être qu'un nom
Parce que pour les uns d'entre
Tous les types on est
Qu'un autre alors on fait comme si et
À force ça pèse plus tellement
On se regarde pas dans les
Yeux pour pas y voir
La raison c'est comme ça
Qu'on se dupe mutuellement

Mais au dernier lampion
Mais au premier chagrin

Les choses redeviennent les choses

On se retrouve seul

Quand du sang de bleusaille
Trempe le champ de
Bataille, ils tissent les gens de médailles
C'est quand l'espoir de voir la morale
Sauvée est à ras le sol
C'est quand tout se précipite, ce
N'est qu'entre cris et tirs qu'on
Discerne qui est qui, même si

On est mille contre mille à
Se croire les plus forts

Et qu'on se félicite, loin de l'innocence
On jubile devant des
Missiles don't on se sait les
Cibles, personne n'y pense
J'crois qu'on se plaît ici

Mais à l'heure imbécile où ça
Fait deux mille morts

On ne s'avère ni dur ni fort
Tout se paie ainsi

On se retrouve seul

En train de fuir leurs
Terres question de survie
Deux mille ans d'histoire dans
Leurs bagages, les complaintes de ceux qui
Ne peuvent suivre dans le cœur
Ils vivent l'enfer de l'exil comme le firent
Nos pères pour qu'on puisse vivre
Libres ici espérant revenir à terme
Ils savent que ce
Sera difficile, ils se signent
Et retrouvent la foi, ôtant
Leur chapeau devant le drapeau de ce pays
Pendant que leur sort se pérennise sur
Le sol d'une église, amnésiques

On est des millions à rire du million
Qui est en face mais deux
Millions de rires n'empêchent que dans la
Glace on se retrouve seul

Le monde se lâchant la main sur lui seul
Souffle
Le vent sous mes ailes, me porte aux nues
Ainsi

On est mille à s’asseoir sur
Le sommet de la fortune

Y être c'est oublier qu'hier les
Miens m'y ont aidé, piètre fin que de
Ne plus voir en eux que des
Serpents quand ils disent m'aimer
De mon point de vue
Je songe, j'oublie que la crasse
Des coins de rues ronge, que des gens perdus
Plongent parce que le partage n'est pas ma
Vertu, ce monde est à moi
Et un monde à soi on le
Dessine au gré de sa plume

Mais dans la peur de voir
Tout fondre sous la lune

On se retrouve seul

On est cent que la gloire invite sans raison

Je foule ces terres de houlés rêves, cette
Contrée mère de tous les fiels, j'en
Goûte le miel même si de leur corps
Me blâment de trouver sans chercher
S'ils savaient dans les décombres de mon
Âme combien je cherche sans trouver

Mais quand meurt le hasard

Les foules s’apaisent
Couvant la braise pour le
Prochain à qui le jour s'adresse
S'ils savaient le goût que ça me laisse

Quand finit la chanson

Entre l'amour des notes et ces feuilles
De fautes qui s'étendent en masse
C'est qu'une attente lasse

On se retrouve seul

Tous m'acclament jusqu'au dernier homme
Pourtant le
Doute m'accable, jouant sous la table
J'ai gagné les lauriers et le trône
Maniant le flou, l'arcane, la
Noblesse du premier rôle, tout
Ça n'est que de la
Fable, sourire doux d'enfant, je
N'ai eu que des sourires
Tout tendant à rendre
Quand je me retourne ça me navre
Mon nom dans les
Livres d'histoire, j'ai fait
Vivre cet espoir, j'y serai sous
Un jour macabre j'ai eu le vice d'y croire
On est dix à coucher dans
Le lit de la puissance

Mais devant ces armées qui
S'enterrent en silence, on se retrouve seul

À l'heure où le quotidien se fait de détails
Rien
Ne nous appartient plus, ni ces mains ridées
Ni la moindre idée de lendemain
Les lumières de nos destins liés cessant de
Briller, on attend
Je voudrais me lever le cœur
Encore jeune et peut être
Si il y a le temps revoir
Le ciel de Juillet mais
Au bout du rouleau il y en a marre de prier
On y arrive sans comprendre
Le monde change sans nous et bien
Avant qu'on le sente vient le
Moment de se rendre
On est deux à vieillir contre
Le temps qui cogne

Mais lorsqu'on voit venir en
Riant la charogne, on se retrouve seul

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