D-Track, Akhenaton - Soroche paroles de (lyrics)

Avant qu'les Romains anéantissent ma culture
De la Rome Antique
Yo je m'enregistre sur le microphone
J'veux mon nom gravé dans l'disque
J'veux mon nom gravé dans brique pour les
Archéologues futur venus fouiller la bâtisse
Pour les trésors qui s'enfouissent
Tu roules à cent? Moi j'roule à cent-dix
Tout ce qui sort de ma bouche est fresh
Demande à mon dentiste
Depuis qu'j'suis jeune le
Microphone m'attire, j'suis compatible
J'ai dit au conseiller d'orientation
Que c'est mon avenue, qu'c'est mon avenir
J'ai dit: "J'connais pas mes
Prières de catéchèse
Mais j'peux t'faire des seize
De "Ready to Die" ou "Aquemini" avec aise
De New York vient ma genèse
J'think big, j'veux pas la
P'tite vie à Thérèse
Non j'veux pas faire dos à mes rêves
Ce soir où on met le
Feu c'est ma Marseillaise
De la planète Mars à la planète Terre
Mes influences sont planétaires
Origami avec mon cahier de rhymes
Mont Sinaï avec ma paire de Nike
J'vends du contenu
Tu vends un paquet d'air comme un
Sac de chips à moitié plein
Tu rêves que j'finisse, mais j'suis à
Moitié ch'min, bras dans les airs
J'veux voir tes mains ma tête à prix sur le
Babillard du bar à billard
Tous les trolls que j'croise en
Personne ont le regard fuyard
J'mets les MCs dans le corbillard
Aux funérailles
L'évêque chante des "O Gloria" pis
Fait des Ave Maria yo, je m'améliore
Quand j'monte le sommet quand
Le soleil me tappe
Tu sais que j'connais ma prochaine étape
C'est d'aller up, up, up, up

S'il fallait seulement viser haut
Pour aller haut, ça se saurait
Je veux maîtriser le temps dans ce
Monde qui rêve de montres dorées
J'ai monté une armée de mots
Qui noircit la plaine
À l'heure où la haine ordinaire touche
Un gros salaire de Bolloré
On m'a dit: "Stoppe le suicide, dis, petit
Reste lucide ton truc c'est un hobby
Moi je n'appelle pas ça de la musique
Ah bon? Et ce que tu fais c'est mieux?
Alors peut-être je devrais songer à braquer
Cette joaillerie avec un fusil
Ou aller fraiser debout à l'usine
Laisse tomber
J'préfère spit un seize avec mes Stan
Sur du bitume et flaques d'urine
J'ai vidé tant de stylo balancés
De mes mains collantes
Je suis cette pivoine blanche peinte
Sur une toile violente, attends
Je veux pas de ce liquide
Qui charrie ton mono rêve
Car si ta vie était une Minche
Elle s'appellerait Dolorès
Moi je fais mon truc, nique les avis
Car de nombreux experts
Autoproclamés s'extasient
Sur des flows Cotorep
Beaucoup prennent la confiance
Ils voient ce sourire aux lèvres
Mais j'ai plus d'acier dans le corps
Qu'une putain d'épée de Tolède
Ça n'a pas de sens, on dit défendre
La liberté, puis tout seul devant l'écran
On tient un discours de colonel
Je n'ai qu'un râtelier: la
Cantine de mon école
Une même main, une même plume
Quand eux changent dix fois l'fusil d'épaule
C'est dans l'éducation, fuck le plan
L'ordre des choses
Je m'attaque à ma passion pétri
Par l'appétit des pauvres

Sur le banc de sable couchés (Au fond, ouais)
Par le temps nous fûmes éprouvés (yeah, yeah)
Alors on s'est remis à songer (Comme ça)
Pas d'autres choix que de remonter (Up, up)
La brise des mots s'est mise à souffler
(Fort, ouais)
Les vents du mensonge nous étouffaient (Uh)
La destinée des pierres c'est de s'effondrer
(Tout)
Et celle des notes et des versets de monter
(Up, up, up)

(Ouh, ouh)
What more is there to say? (Say, say)