Dajoan Melancolia - Jardin secret paroles de (lyrics)

[Dajoan Melancolia - Jardin secret paroles de lyrics]

Culture en serre, rigueur
Axe que l'on resserre
Une plante qui pousse sur des regards
Dans un placard sous des lumières
Calcul existentiel que l'on malaxe
Qui prolifère
Dans les esprit's pas dans les fait's
L'essentiel que l'on nommait
La main de fer souterraine qui
S'exprime haut dans le ciel
Ce que l'on perd après
Avoir construit jusqu'au cimetière
Ce que l'on garde en
Spirituel, dimension virtuelle, à cran
Ça crève toujours le cœur quand
Son jardin crève l'écran

Le froid exerce sans partage
M'oblige à être perce-neige
Nos pétales s'envolent alors ne
Laissant que la tige


L'espoir s'image en fleur
Le vent mouvemente tu piges?
Ce que j'espère mais ne dis pas
En fait que ce qui ne se dictent pas
Fleurissant de milles couleurs
Des périodes avant l'exode
L'heure de l'autre en incommode
Une période en épisodes si je crypte
Ce n'est pas que je suis hypocrite
J'analyse ce que l'on scrute en
Fabriquant mon propre script
Salement isolé, s’enlise
S'éloignant les alizés
Parti de son existence, le regard désabusé
Comme chaque homme je tombe comme
Les ombres quand je doute
Je les classe et les dénombre
Verdict sans référendum
Ce paradoxe qui nous inonde
Lire entre ces milieux immondes
En zone d'ombre
Un grand nombre camouflent leurs
Gestes dans la pénombre
Ou dans la clarté d'un potager bien
Pensé que l'on se crée
En aparté, appelez le "Jardin secret"
Une part de mystère, une parcelle de solitude
Une part d'un rempart austère
Qui harcèle nos certitudes
Compare nos jardins, nos secrets
Nos attitudes et ces parts d'anodins si
Sacrés pour nos habitudes

Un portail s'entrouvre à l'heure
Où l'ennui s'enclenche
Dans la chaleur des nuit's blanches
Mes détails se découvrent
Mon parquet de taille esseulé des cérémonies
Le grand lac de mes
Entailles ruisselait dans l'harmonie
Ensorcelé toutes mes défaites sont mes fleurs
Don't les pétales morcelés
En fait m’effleurent
Imparfaite est la verdure, futile d'envergure
Les volatiles qui perdurent serait-ils
De mauvaise augure?
Auprès d'un sol pleureur mes
Rires sont enracinés
Au sol, dans la peur, prêts à périr calcinés

J'ai dérangé la torpeur d'une
Rangée de cyprès
Assis sur des pierres enlacées de lierre
Je me suis lassé d'hier, de ces récit's
De mes prières
Le naturel fane et mes plaisirs sont en tort
Tel un profane j'ai mes désirs pour mentor
En bas d'un peupliers
Entre guivre et couleuvre
Mon combat s'est replié dans
La douleur de l'oeuvre
Dans la couleur du cuivre
Qui givre les fontaines
Mais pour l'heure dois-je poursuivre
Et survivre en quarantaine?
Mes peines se froissent et puis
Le dédain se crée
Près d'un puit's les corbeaux croassent
Dans mon jardin secret la haine, le beau
La prose et les remords sont assortis
Entre les orties et les roses la
Mort est à la sortie

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