David Goudreault - Rencontre au Sonnet paroles de (lyrics)
[David Goudreault - Rencontre au Sonnet paroles de lyrics]
Les autres avec et contre les uns
À tout les bouts du monde
Chacun se rencontre
Se rend compte que partout, debouts
Des mondes
Dans chaque station, dans chaque gare
Comme une grande croisée de schémas
De chemins libres bordés d’anonymats
Des bagages pleins les regards
De trains en train traînant
Amours et bagarres
Trimballant autant de sacs et
De sacres en amas
À leurs pieds, latent, le panorama
Sur la rame, les têtes roulent et s’égarent
Qu’on la porte haute et fière en panache
Qu’au fin fond de la soute on la cache
À chaque fois la même fuite
Retour à soi par tous les passages
Toute découverte n’est qu’une suite
Toujours le même œil embrassant le paysage
Sur le quai des pieds se cimentent
Sur les rails les départs résonnent
Mains qui saluent, coeurs qui cloisonnent
Sourires plaqué sur visages qui mentent
Ici le bonheur et la joie se lamentent
Là bas au loin on est attendu de personne
Puis, un jour l’heure de la Rencontre sonne
Elle est plus qu’une amie
Elle devient amante
Des ferveurs à l’excès des caresses
Des gestes elle fera tout pour qu’on oublie
Et pour qu’ici on reste
Alors sous ces yeux se réalise l’impossible
Nous ailleurs heureux et à genou
Plein de rêves et sous l’emprise irrésistible
De faire de ce là bas notre nouveau chez nous
À tous les bouts du monde
Les autres avec et contre les uns
À tout les bouts du monde
Chacun se rencontre
Se rend compte que partout, debouts
Des mondes
De vos ongles d’historien égrainer
Tous les inconnus
Pour les disperser dans le temps
En parsemer notre futur
Que par un coup de vent toutes ces cultures
Fasse pousser des Fleurs sur
Les siège de l’ONU
Quand l’Autre en nous doucement s'insinue
Pourquoi s’acharner à lui chercher torture?
Quand on peut s’offrir l’ouverture
D’une avalanche de cadeau en continue
Ils sont riches les coeurs des hommes
Quand au lieu de les diviser
On en fait la somme
Quand au lieu d’endormir le sommeil réveille
Quand on voit devant nous
Même les yeux fermés
Quand la vie comme on la
Connaissait arrive à terme et
Que malgré tout
Toujours debout l’humanité veille
Ya toujours une autre étape
Ya toujours une autre marche
Que le temps nous cache et qui nous rattrape
Jamais je n’y échappe
Peu importe la démarche à ce que je sache
Cette réalité sans cesse me frappe
Oui à peine arriver au suivant pallier
Qu’il faut s’en aller déjà repartir
Fatigué, j’aurais bien fait un
Petit somme mais… avant de m’endormir
J’dois continuer car je sais j’ai
Une rencontre à mon sommet
À tous les bouts du monde
Les autres avec et contre les uns
À tout les bouts du monde
Chacun se rencontre
Se rend compte que partout, debouts
Des mondes
Les points cardinaux m’écartèlent
Sans limites
Dans le tourbillon de toutes les directions
La route attire quand l’quotidien
Fait ses répétitions
Mais mon cœur dit non aux chemins de la fuite
Les toit's des maisons sous
Les cieux qui s’agitent
Les voix de l’horizon et
Leurs oraisons de saisons
Les choix d’émotions comme
Autant de destinations
Font des ostinations pour je parte
Pour que je quitte
Même si tous les vents
Des campagnes publicitaires
Me font miroiter des mirages tout
Autour de la terre
Je rachète j’rattache j’ramène tout
Ce que s’éparpillerais
Non Y aura pas de voyage ni
En vrai ni en fantaisie
Non y aura pas de voyage à bas prix ou rabais
Car je ne pars que pour le
Luxe du Pays de l’Ici
De l'ici, à soi, à la moisson
Qu’on touche la poussière d’une colonne
Qu’on goûte au millénaire d’une couronne
Éternel retour à l’homme par la façon
Des maîtres tribuns aux maçons
Magnifiés aux rites des tribus autochtones
C’est encore de les savoir pairs et personnes
Que rassurés, doux miroirs
Nous sommes s’ils sont
On tourne et retourne sur la sphère
Par en avant ou par affaire
Immuables enfants qui s’émerveillent
Perpétuel retour à l’unique spécimen
Un peu tout le temps pareil
Filles et fils d’espèce humaine