Fauve - 2XGM paroles de (lyrics)
[Fauve - 2XGM paroles de lyrics]
Fusil sans cartouches
Un cheval sans cavalier, un cavalier à pied
Me laisse pas devenir un
Spri-sprinter sans ligne d’arrivée
Un train sans passagers
Une dispute qui a mal tourné
Une dispute qui a mal tourné
Me laisse pas devenir un pestiféré
Me laisse pas devenir un chanteur de mariage
Un pilier de bar, une barrière de péage
Je sais bien qu't’es à terre
Qu'les questions t'vrillent la tête
Et qu'la douleur t’empêche de
Parler, de dormir
Et même de penser
Comme si un train de
Marchandises t’était rentré dedans
Je sais bien qu'tu
Regrettes plein d'choses
Tous ces mots durs qu’on s’est échangé
Avec nos yeux qui lançaient des poignards, et
Nos langues qui f'saient comme des marteaux
Je sais bien qu'tu voudrais m’avoir
En face de toi
Pour m’attraper, et m'secouer
Me d'mander pourquoi j’ai fais ça
La vérité c’est qu'je sais
Pas, j'réfléchis pas toujours
Tu m’connais
Je sais bien qu'tu comprends pas
Mais peu importe le résultat
Ça change rien à l’amour, j't’assure
Et un jour elles se
R'ferm'ront tes blessures
J’te d'mande pardon, pardon, excuse-moi
J'voulais pas t'faire de
Mal, j'voulais pas
J'pensais pas qu'ça irait aussi
Loin cette histoire
J’ai pas fais gaffe, ça m’arrive parfois
J’te demande pardon, pardon, excuse-moi
Je voulais pas te faire de mal
Je voulais pas
Mais même si c’est vrai
Qu’on peut plus s'voir
J'suis encore là tu sais
Et j'veille sur toi
Me laisse pas dev'nir le mois d'Novembre
Me laisse pas tout seul face
Au mur de la chambre
Me laisse pas dev'nir une coquille
Vide, une sale race
M'laisse pas dev'nir la gare Montparnasse
Me laisse pas dev'nir une grande surface
Une prise d’otage qui foire
Une station balnéaire sur la Barois
Me laisse pas comme une horloge cassée
Pendue au mur à prend'la poussière
Me laisse pas comme une
Église en mois d’avril
Je sais bien qu't’es en colère
Que t’aimerais bien qu'j'revienne
Rien qu'pour pouvoir me coller un
Bon coup d'pied au cul
Ou une correction digne de c'nom
Je sais bien qu'tu t’en veux, mais t’y
Es pour rien, il faut qu'tu l’acceptes
C’est la faute au coucou qui est dans
Ma tête, à tous mes tocs
Mes tics et mes fixettes
Au chien effrayé qui aboi tout
L'temps à l’intérieur de moi
Je sais bien qu'tu m’appelle
Et qu'j'réponds pas
Mais dis-toi qu'j’ai juste pris la
Voiture et qu'j'suis parti
Que j'conduis la vitre ouverte, dans la
Nuit éclairée par la voie lactée
Je sais bien qu'tu comprends pas
Mais peu importe le résultat
Ça change rien à l’amour que j’ai pour toi
J't’assure
Et un jour elles se
R'ferm'ront tes blessures
J’te d'mande pardon, pardon, excuse-moi
J'voulais pas t'faire de
Mal, j'voulais pas
J'pensais pas qu'ça irait aussi
Loin cette histoire
J’ai pas fais gaffe, ça m’arrive parfois
J’te demande pardon, pardon, excuse-moi
J'voulais pas te faire de mal
C'était pas contre toi
Mais même si c’est vrai
Qu’on peut plus s'voir
J'suis encore là tu sais
Et j'veille sur toi
Je suis l'souffle du vent
Je suis la pluie sur tes fenêtres
Je suis les courants d’air qui
Font claquer les portes
Je suis les craquements du parquet
Que la nuit emporte
Je suis le chat qui passe en
Silence sous l'faisceau d’un lampadaire
Je suis les premières neiges
Je suis la lune qui éclaire la mer
Je suis les odeurs de l’hiver
Je suis l'fracas des vagues contre la jetée
Je suis l'cri des goélands
Je suis les embruns sur les rochers
Je suis tes voiles qui frémissent
Je suis l’eau vive qui court contre la
Coque de ton canot qui glisse
Je suis les parfums de Genet
Et d’Agen au printemps
Je suis les bans d'sables qui découvrent
Je suis l’orage, le soleil qui
Perce entre les nuages
Je suis les gouttes sur ton visage
Je suis la vie autour de toi