Fauve - Sous Les Arcades paroles de (lyrics)
[Fauve - Sous Les Arcades paroles de lyrics]
Sinon étudié au moins définit
Ce qu'on entend par "relation
D'ordre sur un ensemble"
Je dis "définit sinon étudié" car
Nous n'avons pas tout dit
Loin de là
Face au miroir je craque une
Allumette, j'invoque le feu
Je fail tourner des mantras à vois basse
Je les égraine comme un chapelet
Bientôt va falloir montrer les
Dents et rentrer dans
L'arène sous les strobes et le bastringue
Le stress me tourne autour façon vautour
J'emmène pas large
Mais je sais que t'es avec moi
Que tu peux faire jaillir
L'orage de tes doigts
En ce qui me concerne je serais pas en reste
J'aurais le crome dans ma main droite même
Si au début je tremblerais peut-être
Aller écrase ta sèche dans un verre plein
Avale ton mélange d'une traite pour
Le coup de fouet
Défais tes mains et serre-moi contre toi
On va rejoindre les autres
On va reprendre notre place
Dans cette colonne
Dans ce cortège des bras cassés
Des lâche-rien auquel on appartient
Plus que quelques secondes et on va pouvoir
À nouveau envoyer nos coups de chiens
Regarder la folie reprendre ses droits
Danser comme des pantins
Tanguer de babord à tribord et
Chanter tous ensemble ce refrain
A la façon d'un chant de marin
Que la fièvre marche avec nous
Sous les arcades et sous les coups
Fleur au fusil, sourire en coin
Tête en avant, oublie tout
Lâche les chevaux
Rends-les fous
Attrape la fureur à pleines mains
Que la fièvre marche avec nous
Sous les arcades et sous les coups
Pied au planchet, amour au poing
Tête en avant, oublie tout
Lâche les chevaux
Rends-les fous
Attrape le tonnerre à pleines mains
Les yeux rivés au plafond j'entends
Le vent mauvais dehors
Qui se remet à hurler sur
Les avenues et les boulevards
Avec la rage d'un ex-taulard
Qui ferait le tapin
Je me raconte des histoires étranges et
Puis j'essaie de penser à rien
La panique me serre les rouleaux façon virago
Mais je sais que tu seras jamais loin
Toujours dans le coin de mon oeil
Dans mon chant de vision
Toi qui peux cogner si fort
Quant à moi je te laisserai
Pas tout porter t'inquiète
J'essaierai de faire en sorte que l'air
Dans mes poumons soit brulant
Allez passe-toi de l'eau sur le visage
Mets-toi quelques gentilles claques
Fais craquer tes phalanges et
Sers-moi contre toi
On va reprendre notre place
Dans cette colonne
Dans ce cortège des bras cassés
Des lâche-rien auquel on appartient
Plus que quelques seconde et on
Pourra encore une fois
Jouer aux indiens sur un chant de mine
Hurler à la lune, danser comme des pantins
Tanguer de babord à tribord et
Chanter tous ensemble ce refrain
A la façon d'un chant de marin
Que la fièvre marche avec nous
Sous les arcades et sous les coups
Fleur au fusil, sourire en coin
Tête en avant, oublie tout
Lâche les chevaux
Rends-les fous
Attrape la fureur à pleines mains
Que la fièvre marche avec nous
Sous les arcades et sous les coups
Pied au planchet, amour au poing
Tête en avant, oublie tout
Lâche les chevaux
Rends-les fous
Attrape le tonnerre à pleines mains
Sur les sentiers tortueux j'avance aux
Côtés de ma ferveur
Fidèle compagnon de voyage
Face au vacarme j'ai mon rituel étrange
J'ai les mains au fond de mon blouson
Dans lesquelles j'ai placé mes fétiches
Que je fais s'entrechoquer
L'angoisse me file la courante
C'est pas gagné
Mais je sais que t'es là toujours à ma
Portée comme je suis à la tienne
Tu le sais je tiens mes
Promesses je mens rarement
J'ai des cartes plein les manches
Plein les manches
Et tous les talismans
Allez, allez, avale tes pilules descends
Rejoins moi dans la rue que
Je te sers contre moi
On va rattraper les autres
On va rattraper le train
On va reprendre notre place
Dans cette colonne
Dans ce cortège des bras cassés
Des lâche-rien auquel on appartient
On a des heures devant nous
Pour buter la nuit
Boire, fumer, s'abimer la santé
Se dire des belles choses et fantasmer
Profiter du temps qui passe
Danser comme des pantins
Tanguer de babord à tribord et
Chanter tous ensemble ce refrain
A la façon d'un chant de marin
Que la fièvre marche avec nous
Sous les arcades et sous les coups
Fleur au fusil, sourire en coin
Tête en avant, oublie tout
Lâche les chevaux
Rends-les fous
Attrape la fureur à pleines mains
Que la fièvre marche avec nous
Sous les arcades et sous les coups
Pied au planchet, amour au poing
Tête en avant, oublie tout
Lâche les chevaux
Rends-les fous
Attrape le tonnerre à pleines mains