Georgio - Ça bouge pas paroles de (lyrics)
[Georgio - Ça bouge pas paroles de lyrics]
Grêle mais j'passe au grec
J’ai rien à graille
J'ai pas changé mes habitudes
En f'sant d’la maille
Depuis tout p'tit's on s'débrouille
La plupart d'mes gars vivent sans travail
On était tous ensemble sur
Le champ d'bataille
Ici, on peut t'prendre la tête
Pour un paquet d'clopes à trop parler
Tu peux t'faire soulever par tes proches
Y’en a qu’ont pas r'tenu la
L’çon même si plus jeune
On était tous choqué par les tox
Pour t'nir un ter-ter
On n'avait pas l'étoffe
Malheureusement, on a pris d’l'âge
Et les jours
Qui passent ont enlevé leur maquillage, eh
HLM habitat, les plus faibles tombent
Entre les filles, la drogue
L'argent sale et la pillave
J'ai un pote qui m'racontait la vie
D'son cousin posé au parking
Le LSD, les extasies, la kétamine
Ça nous tentait pas
On avait d'jà vu crever les anciens
Les s'ringues dans les parcs, c'était commun
A treize ans, j'ai rencontré le S
C'est dev'nu vite un frère
Dans ses yeux j'voyais la
Confiance et des étincelles
Aujourd'hui, il fait chauffer la
Flamme d'un couteau aiguisé
Pris dans la spirale
Dans un hall réchauffé par son briquet
Si j'lui parle d'amour, de rêves
Il est tout froid
Il réagit qu'à l'oseille ou il écoute pas
Armé d'un pushka
J'me d'mande s'il étouffe moi
Et quand j'lui d'mande si ça va
Il m'dit: "Ça bouge pas"
Et quand j'lui d'mande si ça va
Il m'dit: "Ça bouge pas"
Et quand j'lui d'mande si ça va
Il m'dit: "Ça bouge pas"
Et quand j'lui d'mande si ça va
Il m'dit: "Ça bouge pas"
Et quand j'lui d'mande si ça va
Pour faire sa place au quartier
Il faut un cœur de marbre
Beaucoup attendent l'heure de gloire
Finissent entre quatre planches avant
La fleur de l'âge
Tu vis avec la peur au ventre
Qu'on t'enterre le soir même
Tu fais du fric mais pour la bourgeoisie
Tu n'es qu'un alien
Sa mère ferme les yeux sur
La provenance de l'argent
Qui règle les factures
Pourtant posté à deux cents
Mètres de son bâtiment
Il lui fait croire qu'il taffe
Dur, il s'fait chier, sature
Roule des joints avec deux-trois raclures
À quinze ans
Il a commencé par fumer d'l'herbe
Aujourd'hui, il prend d'la dure
Le reste fait plus d'effets
Vingt-trois ans les bracos
Vingt-quatre le placard
Vingt-cinq dans l'bendo
Les saisons changent mais lui
Il vit toujours l'même traquenard
Si j'lui parle d'amour, de rêves
Il est tout froid
Il réagit qu'à l'oseille ou il écoute pas
Armé d'un pushka
J'me d'mande s'il étouffe moi
Et quand j'lui d'mande si ça va
Il m'dit: "Ça bouge pas"
Et quand j'lui d'mande si ça va
Il m'dit: "Ça bouge pas"
Et quand j'lui d'mande si ça va
Il m'dit: "Ça bouge pas"
Et quand j'lui d'mande si ça va
Il m'dit: "Ça bouge pas"
Et quand j'lui d'mande si ça va
Les larmes qui coulent
Ne f'ront jamais sens inverse
Il roule un pers', puis a fini par s'livrer
Les nuit's au quartier n'portent pas conseil
Elles l'ont seulement abîmé
Il me raconte ses nuit's dans des
Hôtels avec la peur des perquis'
Les liens détruit's par la famille
Les menaces de mort, les insomnies à Fresnes
Le diable tyrannise
Une fois sorti tout était si rapide
Ses contacts qui rappellent avec une belle
Rolex parce qu'il a pas balancé
Il sentait bien l'danger
Le poids d'ses erreurs
Était beaucoup plus lourd que l'diamant
Accroché à son poignet
Heureusement, il dit nan mais très
Vite il est seul
Ses draps de soie recouvrent sa peau
Un peu comme un linceul
Une liasse caché sous un matelas Bultex
Il a plus qu'ça
Sa mère lui a dit: "T'es qu'une merde"
Si j'lui parle d'amour, de rêves
Il est tout froid
Il réagit qu'à l'oseille ou il écoute pas
Armé d'un pushka
J'me d'mande s'il étouffe moi
Et quand j'lui d'mande si ça va
Il m'dit: "Ça bouge pas"
Et quand j'lui d'mande si ça va
Il m'dit: "Ça bouge pas"
Et quand j'lui d'mande si ça va
Il m'dit: "Ça bouge pas"
Et quand j'lui d'mande si ça va
Il m'dit: "Ça bouge pas"
Et quand j'lui d'mande si ça va