Hippocampe Fou, Lucas Dorier - Ma cabane paroles de (lyrics)
[Hippocampe Fou, Lucas Dorier - Ma cabane paroles de lyrics]
Je mets mes orteils potelés dans la bouche
Au-dessus d'moi, deux visages familiers
Mais lequel des deux va changer ma couche?
J'connais pas trop d'odeurs mais j'sais
Que, là, je pue, j'me nourris de bonheur et
N'suis jamais repu
Je pousse de petit's cris
Répète: "Areuh, areuh"
J'n'ai pas encore appris
À prononcer: "Heureux"
Ce monde recèle de merveilles
Je n'parle pas encore mais j'essaye
Je babille en admirant le ciel puis
M'assoupis sur mon tapis d'éveil
Les oiseaux font leur solo sans partition
Se taisent quand la rosée fait son apparition
Je baye aux corneilles tandis
Que mes parents bâillent
Sur le canapé mais, quand
J'tombe de sommeil
Il y a toujours leurs bras pour me rattraper
Bercé par le son des cloches, les grillons
Qui jam, les feuilles qui frémissent
Les rythmes infinis de la nature me parlent
Mon cœur bat la chamade
J'ai des visions dignes
D'un chamane, au chaud dans ma cabane
La Haute-Savoie devient ma savane
Ce monde recèle de merveilles
Je n'parle pas encore mais j'essaye
Je babille en admirant le ciel puis
M'assoupis sur mon tapis d'éveil
Réveillé par la faim, j'pourrais téter
Sans fin veiller sur moi
C'est presque un travail à temps plein
Quand on me tend le doigt, je
Le serre dans mes mains
J'veux pas laisser filer ceux sans
Qui je n'suis rien
Mes éclats de rire cristallins
Éveillent en eux
L'envie de me faire mille câlins
Je suis au paradis, enveloppé
De tendresse, ici, rien
Ne m'agresse, et dire que, d'ici peu
Je serai citadin
Des accords de guitare me
Contaient des histoires
Tout était harmonieux
L'amour était vital, la
Mort n'existait pas
J'en ai les larmes aux yeux
C'était l'apogée d'un trio don't
L'amour était le ciment
C'était la Pangée mais on s'est
Éloigné comme les continents