K-Rhyme Le Roi, Sat - Démon paroles de (lyrics)
Sat l’Artificier [Karim Haddouche] Marseilles, Bouches-du-Rhône, France 🇫🇷
[K-Rhyme Le Roi, Sat - Démon paroles de lyrics]
Putain, enfin de l'air, j'en pouvais
Plus de c'te cellule, sérieux
Oh, t'aurais pas une cigarette?
Attends, c'est pas toi qui as connu Démon?
De quoi tu parles, là?
Eh ouais Démon, enfin ce mec c'était un fou
Reste tranquille j'te dis
Sérieux, vas-y, raconte
Qu'est-ce tu veux savoir?
Bah j'sais pas, dis-moi, on a tout le temps
Tu veux savoir raconte, vas-y, dis
Fils de famille aisée, ce
Jeune était tranquille, sans histoires
Un soir d'hiver il perd sa mère еt son père
Trop dur à supporter un tel dеstin
Soudain sa joie de vivre
Bascule dans le crépuscule
Le côté obs', un chemin rude
Plein d'obstacles
Où il faut un cœur de glace pour se battre
Oublié, tard le soir assis sur un banc
La nuit tombe dans la cité phocéenne
La haine l'emporte
Le vent souffle les feuilles mortes
Devant sa porte, la tentation le poursuit
Choisir la vie facile, les conneries
La vie de rêve l'a trahi
Entre quatre murs, dur
La rue est une fable, les corrompus
Sans expérience, seuls ceux qui mènent la
Danse tentent la survie
Et obéit à ses propres lois
Cet univers n'a pas de foi
Manipulé comme un pion sur l'échiquier
Oublié dans une case noire
Couleur de la nuit
Démon ressasse ses souvenirs
"C'est donc ça la vie"
"Courir pour ne plus subir"
De connerie en connerie, deux ans ont passé
Au trou il subit
À force de subir, en lui le mal surgit
La rage le démange, le démon l'envahit
Il essuie ses larmes, aiguise sa lame
Le guide sur son premier meurtre
Un soir de pluie
Où est la cible, un couple de diplomates
Costard cravate rien à battre
Après son acte meurtrier
Jouer avec les cartes du diable
Cet homme enrichit son âme
Dans sa tête un flash
Une image qui disparaît
Et laisse derrière lui un reflet pourri
Ce que la société a fait de lui
Un démon, le tueur en série
(putain, trouvez le-moi)
Ils veulent l'éliminer
Trouver la dernière pièce du puzzle
Seul Démon le sait, le suspect
Tuer où il voulait, qui il voulait
Quand il voulait
Sans témoin, la moindre indice laissé
Après une nuit terrible, le jour se lève
La ville devient paisible
Manipulé comme un pion sur l'échiquier
Oublié dans une case noire
Couleur de la nuit
Démon ressasse ses souvenirs
"C'est donc ça la vie"
"Courir pour ne plus subir"
Là bas dehors dans la pénombre
Loin des décors
Démon s'endort sur un trottoir
Auprès des sans-abri
Abrités de crasse, son corps n'a pas de face
Entassés en masse par des cartons
Mouillés par la pluie
Restent invisible aux yeux des passants
Impuissants devant une telle réalité
La pauvreté
Un fait-divers froissé par un vent glacial
Où est le mal, jeter une pièce pour le geste
Celui qui sauve des vies
Des ventres vides, affamés, sans famille
Coulés sur le plancher, y a qu'ça de vrai
Réalité, putain de cri effrayant
Effrayé par son sommeil
Démon s'éveille, mais qu'est-ce qui s'passe
Autour de lui, une masse de foule
Un cauchemar
Trop tard, il réalise assis sur le prétoire
Des hommes vêtus de noir l'ont banni
Derrière les barreaux
C'est là qu'sa vie finit pour lui
Tout passe dans l'espace au
Fond de sa cellule
Démon se situe, il se tue
Pendu dans la solitude
Putain, il s'est pendu ah ouais j'savais pas?
Bah maintenant tu sais
"C'est donc ça la vie"
"Courir pas pour fuir
Courir pour ne plus subir"
Plus de c'te cellule, sérieux
Oh, t'aurais pas une cigarette?
Attends, c'est pas toi qui as connu Démon?
De quoi tu parles, là?
Eh ouais Démon, enfin ce mec c'était un fou
Reste tranquille j'te dis
Sérieux, vas-y, raconte
Qu'est-ce tu veux savoir?
Bah j'sais pas, dis-moi, on a tout le temps
Tu veux savoir raconte, vas-y, dis
Fils de famille aisée, ce
Jeune était tranquille, sans histoires
Un soir d'hiver il perd sa mère еt son père
Trop dur à supporter un tel dеstin
Soudain sa joie de vivre
Bascule dans le crépuscule
Le côté obs', un chemin rude
Plein d'obstacles
Où il faut un cœur de glace pour se battre
Oublié, tard le soir assis sur un banc
La nuit tombe dans la cité phocéenne
La haine l'emporte
Le vent souffle les feuilles mortes
Devant sa porte, la tentation le poursuit
Choisir la vie facile, les conneries
La vie de rêve l'a trahi
Entre quatre murs, dur
La rue est une fable, les corrompus
Sans expérience, seuls ceux qui mènent la
Danse tentent la survie
Et obéit à ses propres lois
Cet univers n'a pas de foi
Manipulé comme un pion sur l'échiquier
Oublié dans une case noire
Couleur de la nuit
Démon ressasse ses souvenirs
"C'est donc ça la vie"
"Courir pour ne plus subir"
De connerie en connerie, deux ans ont passé
Au trou il subit
À force de subir, en lui le mal surgit
La rage le démange, le démon l'envahit
Il essuie ses larmes, aiguise sa lame
Le guide sur son premier meurtre
Un soir de pluie
Où est la cible, un couple de diplomates
Costard cravate rien à battre
Après son acte meurtrier
Jouer avec les cartes du diable
Cet homme enrichit son âme
Dans sa tête un flash
Une image qui disparaît
Et laisse derrière lui un reflet pourri
Ce que la société a fait de lui
Un démon, le tueur en série
(putain, trouvez le-moi)
Ils veulent l'éliminer
Trouver la dernière pièce du puzzle
Seul Démon le sait, le suspect
Tuer où il voulait, qui il voulait
Quand il voulait
Sans témoin, la moindre indice laissé
Après une nuit terrible, le jour se lève
La ville devient paisible
Manipulé comme un pion sur l'échiquier
Oublié dans une case noire
Couleur de la nuit
Démon ressasse ses souvenirs
"C'est donc ça la vie"
"Courir pour ne plus subir"
Là bas dehors dans la pénombre
Loin des décors
Démon s'endort sur un trottoir
Auprès des sans-abri
Abrités de crasse, son corps n'a pas de face
Entassés en masse par des cartons
Mouillés par la pluie
Restent invisible aux yeux des passants
Impuissants devant une telle réalité
La pauvreté
Un fait-divers froissé par un vent glacial
Où est le mal, jeter une pièce pour le geste
Celui qui sauve des vies
Des ventres vides, affamés, sans famille
Coulés sur le plancher, y a qu'ça de vrai
Réalité, putain de cri effrayant
Effrayé par son sommeil
Démon s'éveille, mais qu'est-ce qui s'passe
Autour de lui, une masse de foule
Un cauchemar
Trop tard, il réalise assis sur le prétoire
Des hommes vêtus de noir l'ont banni
Derrière les barreaux
C'est là qu'sa vie finit pour lui
Tout passe dans l'espace au
Fond de sa cellule
Démon se situe, il se tue
Pendu dans la solitude
Putain, il s'est pendu ah ouais j'savais pas?
Bah maintenant tu sais
"C'est donc ça la vie"
"Courir pas pour fuir
Courir pour ne plus subir"