Kazkami, Tandem - Je vois paroles de (lyrics)

J’vois un monde où le bien est
Crucifié et le mal glorifié
J’vois un monde à l’amour trop timide
Vide et insensé j’vois un monde bâti sur la
Peur et des paroles abâtardies
J’vois un monde qui dessape la
Vie et sa logique j’vois un monde où le
Mensonge est notre vérité
Comme la compétition de notre
Putain de fierté
J’vois un monde mec qu’avance en
Technologie mais recule en pensée

Le meilleur moyen pour nous tuer
J’vois un monde tenu par les chiens
Tous à genoux devant le superficiel allonge
Les briques et personne beugle

J’vois un monde où la
Séparation perpétue l’illusion
J’vois un monde où chaque peuple
Est convaincu d’être une exception

Car je vois des guerres pour un
Seul message c’est la paix
N’est-elle pas inscrite dans
Chaque livre saint, messieurs?!
J’vois un monde où l'enfer continue car
Il faut faire partie des forts
Car les faibles ont les oublie

J’vois un monde où t’as rien sans rien
C’est le monde du relatif
Casse-toi l’amour n’est pas inconditionnel!
J’vois un monde rouge de sang
À la vérité p’tite
Aussi vrai qu’on s’est cru
Seuls dans l’univers

Tu vois comme moi y’a que des
Mecs qui en ont marre
Des mères qui gavent leurs mômes d’espoir
Pourtant leurs rêves partent en éclat

Tu vois comme moi les vents
Du mal qui me défient
Le cœur vide les démons s’emparent de
Mon âme et la détruisent
Tu vois comme moi y’a que des
Mecs qui en ont marre

Des mères qui gavent leurs mômes d’espoir
Pourtant leurs rêves partent en éclat
Tu vois comme moi les vents
Du mal qui me dévient
Le cœur vide les démons s’emparent de
Mon âme et la détruisent

J’vois les hommes enfermés dans la peur
Cette énergie qu’ils contractent
Entassent, blessent, renferment
Attirent et cachent

J’vois des mômes grimper aux rideaux
Pour les plus violents
Papa c’est plus l’exemple on trouve
Son chemin trop long
J’vois des mecs doués touiller le
Mal et douiller leur avenir
Prouver aux sosses qu’on a
Les couilles dans l’illicite
J’entends c’mec qui m'a dit
"Kaz: tu pionces man!"

Y a pas de pitié ni de
Compassion les deux mêlées au mitard
J’vois bientôt des flingues dans chaque veste
Une révolte infiltrée d’pute et de dalle
Qu’on cautionne dans chaque tece

J’vois les limites que les bords m’imposent
Parce que mon teint n’est pas local
J’vois que l’État file a nos proses
J’vois qu’on m’empêche de m’accomplir mec
Et mes frères comme des ennemis où chaque
Rencontre peut se terminer en western

J’vois nos vies comme une pénitence
La Terre une taule à l’héritage amer t’as
Plus qu’à prier pour tes mômes
J’vois un monde où quand t’es
Pauvre t’as plus de dignité
Sexe fric gloire on la veut
Tous c’est notre trinité!

Tu vois comme moi y’a que des
Mecs qui en ont marre
Des mères qui gavent leurs mômes d’espoir
Pourtant leurs rêves partent en éclat

Tu vois comme moi les vents
Du mal qui me défient
Le cœur vide les démons s’emparent de
Mon âme et la détruisent
Tu vois comme moi y’a que des
Mecs qui en ont marre

Des mères qui gavent leurs mômes d’espoir
Pourtant leurs rêves partent en éclat
Tu vois comme moi les vents
Du mal qui me défient
Le cœur vide les démons s’emparent de
Mon âme et la détruisent

C’est dans l’erreur que j’vois
La rue parc’qu’on
Se dépense à baiser le pouvoir
Comme l’eau faut qu’on épouse sa
Forme et qu’on les contourne
J’vois des bosses sur l’autoroute, ralentis!
La vie c’est pas des sapes
Et des belles femmes
Faut plus qu’les porcs nous voient ainsi
J’vois la misère nous bander les yeux
Nos banlieues comme des cages

Don't les gardiens sont des flics
Eux même chiens des mafieux
Politiques si tu veux c’est l’même
Bordel la même partouze
On l’sait c’est l’même jeu!
Dans ton rap c’que j’vois c’est qu’la
Qualité est partie se faire foutre

C’est comme au taff
Rare de passer sans un piston
J’vois un mouvement d'opportuniste
Un semblant de poing levé
Une passion prise d’assaut par le biz
J’étais aveugle aujourd’hui j’vois mec
La vérité et son élégance qui
Réveille mon cœur en sursaut
J’vois une terminaison brutale
Un point final nourri de flammes
Car on dine avec le mal!

Tu vois comme moi y’a que des
Mecs qui en ont marre
Des mères qui gavent leurs mômes d’espoir
Pourtant leurs rêves partent en éclat