La Rumeur, Le Bavar - Le rap qu'ils veulent paroles de (lyrics)
[La Rumeur, Le Bavar - Le rap qu'ils veulent paroles de lyrics]
L'genre de rap qu'ils veulent
Qui peut stopper la machine qui jette
La merde à la gueule
C'est la Rumeur qui t'colle
Pas ta nouvelle Baby Doll
Encore moins l'idole des jeunes
De ta presse people
Alors passe-moi ta crème mais
N'espère pas m'adoucir
J'ai pris d'la graine et du plaisir
Tous les jours à m'endurcir
Traduire mon argot, un patois d'prolo
Armé d'un stylo pour battre le
Fer pendant qu'il est chaud
De propos qui insultent fachos
D'gauche et d'droite
Se catapultent dans la caboche des
Fils de pute qui m'exploitent
Compromis oblige, on crache pas sur la soupe
Mais tu sais où tu peux t'foutre
Tes médailles et tes coupes
Les coups d'vice de ta police
Ta justice et ton fisc
Et tes partis gauchistes au
Soi-disant prises de risques
Et si mes strophes pissent sur tes honneurs
Sur ta presse et c'que ton poste
Offre à la boutique des horreurs
Et dans un style réfléchi c'est pas
L'genre de rap qu'ils veulent
Deux-trois sons
Une bonne nappe et prends mon
Rap dans la gueule
Mets ton gilet d'sauvetage avant
D'plonger dans nos pages
Fallait t'attendre à l'orage avant d'nous
Foutre dans nos cages
Les miens sont pris en otage
Et leur bateau fait naufrage
Echoués au pays du pain, du vin et du fromage
Naufragé sans bouée
T'as tout fait pour m'étouffer
En bout d'course
Mais dans mes veines coule du sang d'enragé
Pire qu'un pitbull à tes trousses
Un artiste engagé
Qui t'traque sur tes chiottes
Ou dans ta brousse
J'vais chialer aux alloc' comme
J'l'ai fait au Crous
J'donne pas, j'prends tout
Ta vie et la bourse
J'veux des gros sous en faisant
Les poches des vautours
Avec mes proches de parcours
Faire mon approche des vieux jours
Et dans un style réfléchi
J'attends pas qu'tu fléchisses
Toujours sans courber l'échine
À toi et tes potes qui nous régissent
Sans faire de fausse note
Sur cassette ou bloc notes
Sans froc perdu pour Duschnock
Ou pour Skyrock y a trop d'phoques sur
Ces radios grosses merdes
Suce ma grosse verge
Tu passeras moins d'daube qui s'prosterne
Positionné mais surtout pas d'ton côté
Même si t'as tout concocté pour qu'il
N'y ait plus qu'ton côté
Et en restant confronté
Les miens s'agitent sur le fric
Qu'ont fait les tiens
Déballe tes vitrines pour qu'on
Tripe à coups d'parpaings
C'est dans ton monde de hyènes
Rien qu'des chiens et des chiennes
Faut qu'on s'intègre ou tu nous saignes
Sale mentalité qui m'imprègne par la force
Qui m'atteint sous l'écorce et
M'oblige à l'entorse
Quand j'ai l'arête dorsale qui m'démange
Face à l'hostilité les sales bêtes étranges
Déclenchent les hostilités