La Rumeur - Là où poussent mes racines paroles de (lyrics)

[La Rumeur - Là où poussent mes racines paroles de lyrics]

Là où poussent mes racines
Fier de mes origines écoutes ça, hein!

Loin des yeux loin du cœur
Ces larmes ont un arrière goût d'liqueur
Laisse tomber ces sourires ils
Sonnent faux comment dire
J'aurai beau réagir comme un adulte
Devant tout sauf une insulte
Ça fera pas de moi un inculte
Le pire est qu'on ait fini par le croire
D'après Hamé, dernier rempart pour
Crever au placard, avec nos
Têtes déjà cramées à la lueur d'un zbar
On a poussé comme des tours
J'avais cette réflexion avec le
Frère de Malik don't
Le fils vient de voir le jour
On aime la légèreté
Aussi des choses simples comme
Parler des heures


Aux petit's j'ai pris encore de près
Des années sur le visage, laisse
Moi écrire en paix quelques pages sur
L'esclavage qui n'a de cesse que
Les pieds et points liés en bas de ta tess'
A bouffer du stress, loin des centres villes
Le ventre vide ou imbibé de liquide
Les nouvelles du pays sentent le treillis
Les fruit's de l’indépendance n'étaient pas
Pourris à la base, la
Diaspora a trahi et bradé les prix du gaz
Du zinc et du phosphate à des
Suppôts de Mitterrand contre
Sa vieille prostate
J'ai pas attendu que le temps se gâte
Qu'il se mette à pleuvoir des
Cordes dans le creux de ma
Tête pour raisonner comme si, j’avais du
Sang sur les mains le destin en dents de scie
Comme obligé de dessouder quelqu'un
Sommes nous français de faf
Je ne fais même plus gaffe
Citoyen du monde pff j’y
Crois pas une seconde
Le poing serré en signe
D’un cœur qui saigne au-delà d'ces lignes
Je sais où palper mes véritables origines
Là où poussent mes racines

Des frère à peine sortis, la rétine choqué
Quelques chicos en moins continuent d’croquer
Hallucinent encore sur ces billet de 20
€ cramés en une journée d’routine
Sur ces minots qui vendent et
Tapent dans la cocaïne
Sur les tenues des gamines autre
Époque déjà has been
Autres mœurs à leur âge les anciens
M’apprenaient à danser le smurf
Le bitume dès la matin
Même l’écume de la brume n’humanise pas
Toutes ces vielles té-ci qui ne
Ressemblent plus à rien
La frustration en leur sein, laquelle
Déteint sur nous même à des
Kilomètres comme l’odeur des sous
Je garde ces souvenirs en tête et les
Potes d’hier de parents à la retraite
Dans le meilleur des cas ou
Dans la pire des descente
Après une brillante carrière sous
Les plafonds bourrés d’amiante
Il n’y a rien que j’invente
C’est tellement véridique
Que ça en devient viscéralement tendu pour
Cette grosse pute de République
Je n’aime pas l’eau tiède, l’exotisme
Sur le bled de toi à moi
Ce culte de l‘Afrique noire où les blancs
Vivent comme des pachas sans
Se manger de crachats
Tu comprend mieux pourquoi là
Où on place l’injustice
Je n’ai pas pour priorité d’aller
Saccager des champs de maïs
Ma vie s’instruit de ses propos
À la lecture claire
Comme au travers des hublots
Des compagnies de charter
D’ordinaire je dois m’entretenir de quoi
Avec des faces de bites
Pour des fin d'mois à la va-vite
C’est ça ou ta femme te quitte
Je ne dis pas que c’est
Mieux ailleurs je dis rien
Je te laisse ces discours genre
On est tous terriens

Le poing serré en signe
D’un cœur qui saigne au-delà d'ces lignes
Je sais où palper mes véritables origines
Là où poussent mes racines

E-K-O-U-E, Original Togolais
Chasseur de prime comme les éperviers

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