La Rumeur, Le Bavar - Luttes intestines paroles de (lyrics)

[La Rumeur, Le Bavar - Luttes intestines paroles de lyrics]

Allo!
Ouais, comment tu vas mon frère? Comment
C'est ta vie en c'moment?
Ouais, moi ça va, hein, t'as vu la musique
Tout ah ouais, c'est galère, un peu l'bordel
Non mais moi aussi j'te jure y a des hauts
Y a des bas ouais parfois
C'est écoute ça j't'explique

Parfois bordéliques, souvent borderline
Interdites comme un cutter
Sur American Airlines
Mes quelques pensées ont la couleur du pavé
Dépravées, elles sentent le
Renfermé d'une GAV oK, d'accord
Elles dérangent comme mon cigare
Se brûlent les ailes comme Icare
Et crament comme un autocar de banlieue
J'écris c'texte crispé à la
Décision d'un non-lieu
Et rêve de mourir vieux
Quel est le sursis que l'on m'accorde
A part celui du pendu qui se
Balance au bout d'la corde
Bienvenue dans mon crâne
Il y fait aussi sombre que
Dans l'canon d'une arme
C'est bien moins excitant que toutes
Ces vendeuses de charme
Quelques murs décrépis, quelques décombres
Et quelques filles qui évoluent
Dans la pénombre et dans ces conditions on
N'y voyage qu'en fraude
On n'y voit forcément noir comme
Ces travailleurs de l'aube

Hein! Y a trop de flammes dans nos crânes
Hein! Y a trop de chrome
Dans nos paumes aussi
Y a trop de larmes dans nos drames
Hein! Y a trop de plomb
Dans nos psaumes aussi
C'est pas toujours drôle c'que j'te récite
Y a trop de luttes
Intestines qui se dessinent
Y a trop de flammes dans nos crânes
Trop de chrome dans nos paumes
Trop de larmes dans nos drames

Abandonnés sur le trottoir
Parce qu'en opposition on n'y voit que des
Carcasses en décomposition
Qu'il te faudra enjamber
Entre ces regards à la
Froideur d'un mois d'janvier
Et des situations que personne ne peut envier
Et dans l'épaisseur d'un sang coagulé
J'ai mes neurones qui
N'pensent qu'à s'entretuer
Ne se soignent qu'à l'alcool
Et s'embrouillent sous alcool
Juste avant qu'on n'leur passe la camisole
Dans ma tête que de vitrines brisées
Qui ne reflètent que cette triste réalité
A laquelle tous semblent s'habituer
Aussi repoussant qu'une vieille prostituée
Aux allures d'eau usée que même
Les égoûts n'veulent plus évacuer
Y a trop d'buée sur le
Pare-brise pour y voir clair
J'ai les cellules qui font crisser les pneus
Et laissent de la gomme par terre
Quitte à péter l'carter pour
Fuir ces gyrophares
Qui grouillent dans mon crâne
Comme des cafards

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