Lacrim - KARIM Z paroles de (lyrics)
LACRIM [Karim Zenoud El Tiguere] Paris, France 🇫🇷
[Lacrim - KARIM Z paroles de lyrics]
Chacun son chapitre, chacun son tome
Chacun grandit avec ses hématomes
Maman, tu sais combien je t'aime
Papa aussi
Avec vos larmes
On peut remplir un océan
Ce soir, j'ai bossé, han
Pensant à toute ma vie
Mon père, je l'ai rendu fou
Mais là, c'est mon meilleur ami
On n'a rien fait comme les autres
Aujourd'hui, j'ramène ma femme à ma mère
Pour lui demander son avis
J'ai son approbation
Et là, du coup, ça marche
Et c'est pour ça qu'avant j'faisais
Que d'rater les marches
Je faisais que tomber
Car j'étais loin d'ses conseils
Et lorsque l'on se blesse
Forcément, tu sais qu'on saigne
Et puis c'est du poison
Avec lequel on se soigne
Quand les problèmes s'approchent
Des fois le cœur s'éloigne
La rue, la nuit, danger
La banalisée
Les cris, j'ai tiré, j'ai mal visé
J'ai mal visé, des fois, j'ai bien visé
Ça peut aller très vite
C'était pas vissé
Souvent malade, j'traînais l'hiver
Dans le froid, je cherchais le bon plan
Qui allait nous mettre à l'abri
Mon ami, ça n'viendra jamais
C'est c'que j'ai appris
On a pris quelques fois
Mais on a payé le prix
Et c'est très cher
Et même trop cher
Tu peux pas comprendre si
La prison, t'en avais qu'la brochure
J'étais un enfant bon
Avec des parents bons
C'est les épreuves qui m'ont marqué
Et m'ont changé à vie
Comme un schlag par
Une dose qui a volé son ami
J'étais perdu, pas une cause
J'pouvais mourir pour ma ville
Peu à peu
Nous étions des chiots devenus des piranhas
On a grandi au milieu des calibres
On fait pas tire à l'arc
Rien dans les poches, j'ai quitté l'école
Quitté l'école très tôt avec des mecs
Compagnons d'galère, ce qu'on appelle des potos
Forcément, j'allais tuer l'ennui
Et j'allais voler à Belle Épine
Haut dans ma chambre souvent, je m'isolais
J'avais l'impression ou l'sentiment
Qu'y avait pas d'attention
Ou très peu
Mes parents taffaient et s'mettaient la pression
J'me faisais des films
Ceux d'un gosse qui ressemble à un adulte
J'me suis mis à rêver pour la thune
J'ai fait l'tour de Paris à pied
Ou en piste et murs
Au fur et à mesure que la nuit passait
Y avait plus de pluie, j'ai volé, j'ai cambriolé
Des fois, j'ai racketté
Je connais la banlieue qui descend à Paris
On habitait Paname, c'était pour la survie
Beaucoup des railleurs qui nous ont pas mal suivis
J'écoutais, intouchable, me sentais intouchable
J'étais petit, maigre, malgré ça j'avais du charme
J'étais en foyé, placé à Chambéry
À la fin, on a tous fini à Fleury
J'aurais pu être bien gâté par la vie
J'avais tout gâché comme si c'était
Minas Tirith
Après le cours, on passait l'BEP
En prison pour mineurs
J'suis trop nerveux, y m'faut pas un psy
Y m'faut un démineur
J'ai passé un an, j'ai passé deux ans
J'ai passé cinq ans, j'ai passé huit ans
Y a rien d'éloquent, une vie d'délinquant
Laisser passer le temps jusqu'à
Qu'y a plus le temps
Ça va endurer longtemps?
J'ai pas demandé autant
J'ai pris de l'âge, j'observe
Comme un orang-outang
J'suis comme les petites vives qui
Vont combat contre le temps
Avant d'être Lacrim, souvent
J'ai dormi sur un banc
Chacun grandit avec ses hématomes
Maman, tu sais combien je t'aime
Papa aussi
Avec vos larmes
On peut remplir un océan
Ce soir, j'ai bossé, han
Pensant à toute ma vie
Mon père, je l'ai rendu fou
Mais là, c'est mon meilleur ami
On n'a rien fait comme les autres
Aujourd'hui, j'ramène ma femme à ma mère
Pour lui demander son avis
J'ai son approbation
Et là, du coup, ça marche
Et c'est pour ça qu'avant j'faisais
Que d'rater les marches
Je faisais que tomber
Car j'étais loin d'ses conseils
Et lorsque l'on se blesse
Forcément, tu sais qu'on saigne
Et puis c'est du poison
Avec lequel on se soigne
Quand les problèmes s'approchent
Des fois le cœur s'éloigne
La rue, la nuit, danger
La banalisée
Les cris, j'ai tiré, j'ai mal visé
J'ai mal visé, des fois, j'ai bien visé
Ça peut aller très vite
C'était pas vissé
Souvent malade, j'traînais l'hiver
Dans le froid, je cherchais le bon plan
Qui allait nous mettre à l'abri
Mon ami, ça n'viendra jamais
C'est c'que j'ai appris
On a pris quelques fois
Mais on a payé le prix
Et c'est très cher
Et même trop cher
Tu peux pas comprendre si
La prison, t'en avais qu'la brochure
J'étais un enfant bon
Avec des parents bons
C'est les épreuves qui m'ont marqué
Et m'ont changé à vie
Comme un schlag par
Une dose qui a volé son ami
J'étais perdu, pas une cause
J'pouvais mourir pour ma ville
Peu à peu
Nous étions des chiots devenus des piranhas
On a grandi au milieu des calibres
On fait pas tire à l'arc
Rien dans les poches, j'ai quitté l'école
Quitté l'école très tôt avec des mecs
Compagnons d'galère, ce qu'on appelle des potos
Forcément, j'allais tuer l'ennui
Et j'allais voler à Belle Épine
Haut dans ma chambre souvent, je m'isolais
J'avais l'impression ou l'sentiment
Qu'y avait pas d'attention
Ou très peu
Mes parents taffaient et s'mettaient la pression
J'me faisais des films
Ceux d'un gosse qui ressemble à un adulte
J'me suis mis à rêver pour la thune
J'ai fait l'tour de Paris à pied
Ou en piste et murs
Au fur et à mesure que la nuit passait
Y avait plus de pluie, j'ai volé, j'ai cambriolé
Des fois, j'ai racketté
Je connais la banlieue qui descend à Paris
On habitait Paname, c'était pour la survie
Beaucoup des railleurs qui nous ont pas mal suivis
J'écoutais, intouchable, me sentais intouchable
J'étais petit, maigre, malgré ça j'avais du charme
J'étais en foyé, placé à Chambéry
À la fin, on a tous fini à Fleury
J'aurais pu être bien gâté par la vie
J'avais tout gâché comme si c'était
Minas Tirith
Après le cours, on passait l'BEP
En prison pour mineurs
J'suis trop nerveux, y m'faut pas un psy
Y m'faut un démineur
J'ai passé un an, j'ai passé deux ans
J'ai passé cinq ans, j'ai passé huit ans
Y a rien d'éloquent, une vie d'délinquant
Laisser passer le temps jusqu'à
Qu'y a plus le temps
Ça va endurer longtemps?
J'ai pas demandé autant
J'ai pris de l'âge, j'observe
Comme un orang-outang
J'suis comme les petites vives qui
Vont combat contre le temps
Avant d'être Lacrim, souvent
J'ai dormi sur un banc
