Lalcko - Le babimbi paroles de (lyrics)
[Lalcko - Le babimbi paroles de lyrics]
Raison sans la considérer
Je me suis souvent répéter
Car elle est limitée je vous ai impressionné
A chaque fois que l'inspiration m'est arrivée
Sauf que quand le vent souffle et
Que les bougies s'allument
Les sentinelles en sommeil
Les mots deviennent des soleils
Les respirations des ciels
A ceux à qui les anges soufflent des messages
Ceux-là sont à suivre
Ce sont juste des muses je vais réfléchir
Oui même la lumière réfléchit
Quand la balle part le corps fléchit
L'homme court se recacher derrière
Ses petites frontières enfouies
Pour comprendre avec son petit esprit
Comment magique est le bref message qui
Devient comme le feu en lui il le ressoufle
Juste une braise et ses
Comparses sont conquis un peu de l'ailleurs
Ici l'heure aura suffit
Pour qu'aucun ne sorte
Mais personne n'a compris
Tu marches avec tes torches de
Feu dans ma brousse
Moi je m'y retrouve même les yeux fermés
Ta bouche est trop ouverte qu'on
Devrait te la refermer
Tu ne comprends pas ce que j'écris
Parce que tu ne vis pas ce que je vis
On deviendrait fou si on savait quelle
Pluie de science et d'esprit
Composaient ce qui donne cette
Saveur aux fruit's
Quelle mathématiques parfaite compose ma peau
Ma chair mes os qui protège qui je suis?
Comment je respirais dans le ventre?
Comment je voyage dans la nuit
Les feuilles des arbres sont si vertes
Qui les colorient?
Qui donne cette force à ma terre
Est-ce l'économie?
Mon cheptel remplit l'espace
Et ils sont tous nourris
Ils me nourrissent de leur chair
Le temps de leur vie je les chéris
Le soleil se lève sur la nuit
Ils se suivent, ils se poursuivent
J'ai l'impression qu'ils s'aiment la
Lune et lui
Mon dernier apprend à marcher avec
Ses aînés dans l'amour
A peine le temps de le dire
Qu'il apprend à courir derrière les
Volailles dans la cour
Je ris dans sa volonté comme
Le Père est le sien
Cette forêt n'a aucun secret pour moi
Les torches et le feu continuent
À effrayer les miens
Ma discographie devient un musée
Certains des titres sont des mausolées
Autres couplets furent des fusées
Certaines associations
Bah il ne reste que des ossements
Parce que les choses d'hier
N'étaient que les choses d'un temps
Le bon son la boisson et les aboiements
Parpaing d'argent en poche crosse à gauche
Gloss et gros seins
Pauvre d'esprit, pauvre destin
Et si je pars demain
Ne crois pas qu'il ne restera rien
J'ai la négrose jusqu'aux os
Un taux de sucre et de niveau de névrose
Mon son est comme le son qui sort comme
Louis Armstrong pompe dans la jaune chose
Chargée en sauce d'arachides riz et
Gros morceaux de viandes
Placés dans mon plat comme des obstacles
Je mâche pendant que je cause
Marche pendant des longues heures
Marche et prends de longues pauses
J'parle avec l'eau
Je suis ouvert à toutes les autres choses
Le racisme est pour les pauvres
Et les pauvres bah ils aiment
Bien tuer les pauvres
La politique c'est la guerre
Et bah la musique aussi
J'découvre que j'ai la peau
D'un hippopotame africain
N'allume pas cette torche
Car si le feu te prend il ne restera rien
Le Babimbi le Babimbi
Il m'appelle le Babimbi le Babimbi