Lalcko - Napoléon paroles de (lyrics)

[Lalcko - Napoléon paroles de lyrics]

Entouré de mecs qui écoutent Bob Marley
Qui vendent c’que fume Ziggy
J’mets de la viande sur la sauce
Y’a que comme ça que j’imite Biggie
J’suis pas de ces gens hein
Nous on parle encore avec l’accent
J’viens de là où c’est les
Vieilles qui arrachent les sacs
Où c’est la police qui t’braque
Où il faut payer pour récupérer son argent
On a connu le goût du lait
Des corn-flakes que récemment
Le passé camouflé par des fausses dents
J’ai encore les traces des
Matraques sur les jambes
Destination rap légende
J’aime les montres suisses, Façonnable sweat
Les flocons de neige qui s’endorment
Sur une Malboro Classic shit
Super 100, Stan Smith
Le bonnet en rondelle Adebisi
L’esprit dans les pieds
Les pieds dans l’esprit j’suis de sortie
Mes yeux s’ouvrent comme les
Ailes d’un faucon
Jusqu’à que tombent des flocons
De thune nous flottons
Dans le feu du volcan, illégal flow court
Renvoie les cochons dans les
Cuisines de Fauchon
Depuis Blow nous bossons avec humilité
Car condamnés à boire la même eau
Que ce que nous rejetons
Entouré de mecs qui écoutent Fela Ransome
Et qui vendent c’que fume Fémi
Toujours vivants, j’pense qu’on est bénis
Napoléon

Fin des fins, mais tu croyais quoi?
Pour notre clan on est prêts
À mordre un chien MC
On a la même rage que le hongrois dis moi
Si t’avais le choix entre les trafics
D’en bas et l’opportunisme d’Etat
Mais dis moi toi tu choisirais quoi?
Devant les Rolls et les bateaux
Les Rolex et les Cartier
Le hongrois s’est mis à briller comme Weezy
Entouré de trafiquants comme Jeezy et
De belles femmes comme Jay-Z
Qui s’habillent chez Louis V comme Yeezy
Avec une garde qui a plus
De fusils qui Eazy-E
Et depuis Bettencourt on sait que tu
Paies quand il te visite, oui
Il prend sa pièce sur tous les diez
Ils bossent tous pour lui
Tous les éléphants et même ELF
Qui je suis moi pour réclamer ma
Part du steak à part
Un immigrant devenu français à 17
Ans et qui rêve le PB
C’est que Sarkozy c’est un président
Africain il a pas l’temps
Et vous êtes là à pleurer comme des bébés
Et vu les lois qu’ils
Viennent de faire passer
Vous êtes des bébés violés
Que dis-je des bébés congelés
Par la froideur des intérêts claniques
Le terrain, l’argent
Faire du fric sur la population qui panique

Napoléon

Des keffiehs et des kevlars
Au pays de Ronsard
Claude, Nathalie Sarraute et tout ça
De Marseille à Bagneux ils
Attendent la moindre
Faille pour te shooter comme Peter Rufai
Drame familial, histoire de pilon
Un chauffeur, un regard qui en dit long
Silence puis violence sans nom
Court-métrage sans Kim Chapiron
Tu demandes à Dieu d’accueillir le mort
T’es malheureux de connaitre le tueur
Des jeunes de chez nous
Génération de nos petites sœurs
J’ai pas l’impression d’avoir quitté
La ville quand j’vois comment les nouvelles
Nous viennent vite
On nous appelle quand tu saignes encore
On nous appelle quand tu nous quittes
Vous êtes dans nos prières
Tout s’est passé si vite
Quand j’vois les ambulances
Transporter des photos
De classes des potos de primaire
J’peux rien ressusciter même si j’remets les
Bombardiers et les bonnets Lacoste d’hiver
Des berlines et des lingots
Au pays de Rimbaud ni La Rochefoucauld ni
Corneille n’avaient prévu
Des villes comme Rouen ou Créteil
Pourquoi tu veux étendre ton
Terrain comme un accordéon?
Tu veux savoir pourquoi mes nègres
Ont toujours faim comme Napoléon?

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