Laurie Darmon - La rage au corps paroles de (lyrics)
[Laurie Darmon - La rage au corps paroles de lyrics]
La rage au corps qui me
Bouffe depuis sept longues années
Comme un tunnel que je n’ai pas emprunté
Parfois, je n’en vois pas le bout
Il y a de l’ombre partout
Sur le monde que j'eu tant tant aimé
Tant croquer
Les plaisirs de la vie s’échappent
Et ne reviendront pas
À moins que je cours, je cours, je cours
Mais je n’y parviens pas
Souvent, le souffle me manque
Il faudrait que je me calme
Il faudrait que j’en parle pourtant les
Mots se plantent là bas
Tout au fond, de ma gorge
Dans les bois sombre de l’angoisse
Tout prêt de ceux qui se forgent une carapace
Celle qui resplendit devant
L’auditoire ébloui
Celle qui me détruit sans elle
Je ne sais plus qui je suis
Le néant, à l’horizon, je le vois qui plane
Menacer de m’envahir en filigrane
Dedans mon corps s’il tombe en panne
S’il ne se pavane pas
Le long des regards qui flânent
Le néant, à l’horizon, je le vois qui plane
Menacer de m’envahir en filigrane
Dedans mon corps s’il tombe en panne
S’il ne se pavane pas
Le long des regards qui flânent
Ces yeux n’existent pas Madame
Parfois, je sais, c’est rare
J’essaye d’attendre que ça passe
En détendant ce corps de
Garce qui monopolise l’espace
Mais voilà que mon cœur s’emballe et
Bat de plus en plus fort
De plus en plus vite, de plus en plus mal
De plus en plus mort
Je feins celle, je feins celle
Je feins celle
Je feins celle qui n’entends pas
Qu’il se passe quelque chose
Qu’a l’intérieur les roses se fanent
Que mon esprit implose
Voyons de quoi parlons nous?
De cet infime détail, mes enfants
Il n’est pas de taille à discuter le tout
Je porte de nouveau ce costume, ce confort
Qui me consume
Sinon les sables mouvants auront ma peau
Qui s’épuise
Qui disparaît à mesure que je le refais
Ce tissu de mensonges qui me plonge dans
Le néant, à l’horizon, je le vois qui plane
Menacer de m’envahir en filigrane
Dedans mon corps s’il tombe en panne
S’il ne se pavane pas
Le long des regards qui flânent
Le néant, à l’horizon, je le vois qui plane
Menacer de m’envahir en filigrane
Dedans mon corps s’il tombe en panne
S’il ne se pavane pas
Le long des regards qui flânent
Ces yeux n’existent pas Madame
Mais j’ai le corps qui explose
Et le sourire qui implose
Le monde que l’on me propose
Me semble être si morose
J’ai perdu le sens de la dose
Tous mes excès se superpose et
Font de moi ce machin-chose
Prisonnier de ses névroses
Mais j’ai le corps en pause
À l’envers, je vois l'immonde en rose
Le cœur en pierre
Hm hmmm hmm hm hmmm
Hmm hm hmmm hm hm hmmm
Hmm hm hmmm hmm hm hmmm
Hmm hm hmmm
Le néant, à l’horizon, je le vois qui plane
Menacer de m’envahir en filigrane
Dedans mon corps s’il tombe en panne
S’il ne se pavane pas
Le long des regards qui flânent
Le néant, à l’horizon, je le vois qui plane
Menacer de m’envahir en filigrane
Dedans mon corps s’il tombe en panne
S’il ne se pavane pas