Laurie Darmon - Juillet Formiguères paroles de (lyrics)
[Laurie Darmon - Juillet Formiguères paroles de lyrics]
C'était le temps de tous les chants
Les chants du soir quand il est tard
Quand il fait noir
Juillet Formiguères souvenirs solaires
C'étaient mes premières libertés
Oui, Formiguères c'était hier
C'est un doux regard à
La gare, début juillet, un soir d'été
Quand la température augmente et que
Les nuit's deviennent décentes
C'est un train couchette qu'on guette
On l'attendait depuis longtemps
Ce sont les premières discussions qui
Voient naître les premières passions
C'est une nuit pas comme les autres car
On la passe avec les autres
Ces personnes qui prennent tant de place
Dans notre petit cœur de glace
Ce sont les premières images qui
Rempliront les premières pages
De cet album sans soucis
Qu'on appellera colonie
Juillet Formiguères souvenirs solaires
C'était le temps de tous les chants
Les chants du soir quand il est tard
Quand il fait noir
Juillet Formiguères souvenirs solaires
C'étaient mes premières libertés
Oui, Formiguères c'était hier
C'est une arrivée mine de rien dans
Un chalet tôt le matin
Quand la rosée est encore là et quand
Le vent qui flotte est froid
Ce sont des visages d'abord
Sages qui se dévoilent, qui se dévoilent
Et laissent lentement se dessiner des
Couleurs qui resteront gravées
C'est une montée dans les chambres
Qui réveille tous nos membres
Ce sont des sensations si belles
Qu'on les aimerait éternelles
Ce sont tous ces petit's détails
Qui font qu'avoir les
Cheveux en bataille ne nous
Dérangera même plus
Tant fortes seront les choses vécues
Juillet Formiguères souvenirs solaires
C'était le temps de tous les chants
Les chants du soir quand il est tard
Quand il fait noir
Juillet Formiguères souvenirs solaires
C'étaient mes premières libertés
Oui, Formiguères c'était hier
Et c'est aussi deux nuit's
Trois jours dans un camping
Aux alentours d'un lac
Dans lequel on laisse bien des
Souvenirs qui nous restent
Ce sont quelques baisers nocturnes autour
D'un feu sous les étoiles
Et puis aussi quelques murmures que
L'on chuchote pendant un bal
Ce sont des heures, un tir à pieds pendant
Lesquelles on se découvre
Comme une boîte que l'on ouvre et
Qu'on ne veut plus jamais refermer
Ce sont quelques petit's mots doux
Échangés au courrier du cœur
Ce sont des souvenirs si fous
Qu'ils provoqueront même nos pleurs
Juillet Formiguères souvenirs solaires
C'était le temps de tous les chants
Les chants du soir quand il est tard
Quand il fait noir juillet Formiguères
Souvenirs solaires
C'étaient mes premières libertés
Oui, Formiguères c'était hier
Et puis, voilà bientôt huit ans que je
N'y suis pas retournée
Que de ce souvenir léger
Je garde aussi quelques tourments
Il y a les regards qui
Brûlent, elle était grande, j'étais petite
Il y a ceux qui manipulent, on se compare
On se critique
Derrière les sourires qui rassurent, souvent
Je la dissimulais
Cette tristesse qui me susurre et
Que la différence déplaît
Souvent, je restais silencieuse au milieu
De la foule joyeuse
Je nourrissais dans ce décor
L'inépuisable envie d'éclore