Manu Militari, Frank Nino - Mami chula paroles de (lyrics)
[Manu Militari, Frank Nino - Mami chula paroles de lyrics]
Yo tengo un feeling que
No entiende el sentimiento
Algo profundo como el mar yo estoy viviendo
Es que en el barrio mueren cada día más
Y solo tú tienes la llave de mi libertad
J’vois la vie comme un navire
Qui peut chavirer à rien
Pêcheur de père en fils
Chez nous on a l’pied marin
En haute mer des fois les anges me frôlent
Louange au Seigneur dès qu’je r’trouve
Mes planches de tôle
Huit dans la même pièce
Ma famille c’est tout c’que j’ai
Quand on est trop dans dèche
On s’plaint pas on s’bouche le nez
J’sors de cage pour un vol à l’étalage
Ici comme dit ma mère rien
S’arrange sauf les mariages
J’cherche une blanche à ramener
Dans mon filet
J’marchais s’a plage torse bombé sans gilet
Croix en bois autour du cou
J’y croyais à peine
Quand j’suis tombé sur une blonde
Seule échouée comme une baleine
J’ai plongé mes yeux au
Plus profond d’ses prunelles
Je l’ai senti rougir
Rougir comme une pucelle
Aspergeant son oreille de soupirs
J’ai planté ma graine en elle
Pour que fleurisse le souvenir
Mami, deviens ma bouée d’sauvetage
Mami, reviens sauver ton sauvage
J’veux quitter mon île sans craindre
Des vagues de trois mètres
Si nulle part on est libre j’veux
Voir où les gens croient l’être
Todo pa salir del caserío
Todo pa salir de este barrio frío
Lo haría por tí, gial yo no estuviera ahí
Guerriando medio mundo para irme yo de aquí
Gial yo no estuviera ahí
Guerriando medio mundo para irme yo de aquí
Mon père que Dieu l’pardonne
Était loin d’être pratiquant
Lunettes noires
Moustachu genre narcotrafiquant
Un penchant pour la bouteille
C’est tout c’qui m’a légué
Qu’est-ce qu’un quatrième fils
Pouvait d’autre espérer
Partir au loin sans jamais se retourner
Fourrer la puta vida à
Place de s’faire fourrer
Mami, m’écrit des lettres on
M’traduit les paroles
Apparemment elle m’aime
Elle apprend l’espagnol
J’en ai des frissons
Jour du mariage égale libération d’prison
Les hommes ouvrent le rhum
Les femmes plument le poulet
Les enfants lancent des pétards
Ça réveille ceux qui doutaient
Parce quand tu vises le ciel
Les jaloux prient qu’tu réussisses pas
Devant eux j’caresse ma femme aka mon visa
Bientôt j’suis dans l’avion
Direction Terre promise
Je r’viendrai avec un million d’places
Pour vous dans mes valises
J’ai traversé l’hémisphère
En plein été l’hiver
Mal parler français, moi remplir zéro critère
Ma femme m’a dit c’pas grave
Mes amis font pousser d’l’herbe
Mais ils y’ont dit fuck les races
Notre équipe c’est toute des quebs
J’passe l’hiver dans l’fort
Bouteille au goulot
J’me réchauffe contre le four j’fume
Des bittes au couteau
En bas du bloc, j’rencontre des compadre
On rit
On oublie qu’on est si loin d’notre madre
Avec la grosse c’est pu pareil
J’pense qu’elle m’méprise
J’ai jamais su ramener la paye
Ses yeux sont redevenus ternes
J’la fait pu rêver
Comme c’t’osti d’pays pour
Lequel j’aurais crevé
La routine s’assoit su’l’bol
La porte d’la toilette ouverte
Pis ferme les jeux auxquels on
Jouait sous les couvertes
Notre chambre est devenue calme
Comme une vielle chambre d’hôpital
Avant qu’ça vire au drame
J’fredonne ce chant tropical
Todo pa salir del caserío
Todo pa salir de este barrio frío
Lo haría por tí, mujer
Guerriando medio mundo para irme yo
De aquí y huir
Bien lejos, quiero irme yo bien lejos
Libertad
No entiende el sentimiento
Algo profundo como el mar yo estoy viviendo
Es que en el barrio mueren cada día más
Y solo tú tienes la llave de mi libertad
J’vois la vie comme un navire
Qui peut chavirer à rien
Pêcheur de père en fils
Chez nous on a l’pied marin
En haute mer des fois les anges me frôlent
Louange au Seigneur dès qu’je r’trouve
Mes planches de tôle
Huit dans la même pièce
Ma famille c’est tout c’que j’ai
Quand on est trop dans dèche
On s’plaint pas on s’bouche le nez
J’sors de cage pour un vol à l’étalage
Ici comme dit ma mère rien
S’arrange sauf les mariages
J’cherche une blanche à ramener
Dans mon filet
J’marchais s’a plage torse bombé sans gilet
Croix en bois autour du cou
J’y croyais à peine
Quand j’suis tombé sur une blonde
Seule échouée comme une baleine
J’ai plongé mes yeux au
Plus profond d’ses prunelles
Je l’ai senti rougir
Rougir comme une pucelle
Aspergeant son oreille de soupirs
J’ai planté ma graine en elle
Pour que fleurisse le souvenir
Mami, deviens ma bouée d’sauvetage
Mami, reviens sauver ton sauvage
J’veux quitter mon île sans craindre
Des vagues de trois mètres
Si nulle part on est libre j’veux
Voir où les gens croient l’être
Todo pa salir del caserío
Todo pa salir de este barrio frío
Lo haría por tí, gial yo no estuviera ahí
Guerriando medio mundo para irme yo de aquí
Gial yo no estuviera ahí
Guerriando medio mundo para irme yo de aquí
Mon père que Dieu l’pardonne
Était loin d’être pratiquant
Lunettes noires
Moustachu genre narcotrafiquant
Un penchant pour la bouteille
C’est tout c’qui m’a légué
Qu’est-ce qu’un quatrième fils
Pouvait d’autre espérer
Partir au loin sans jamais se retourner
Fourrer la puta vida à
Place de s’faire fourrer
Mami, m’écrit des lettres on
M’traduit les paroles
Apparemment elle m’aime
Elle apprend l’espagnol
J’en ai des frissons
Jour du mariage égale libération d’prison
Les hommes ouvrent le rhum
Les femmes plument le poulet
Les enfants lancent des pétards
Ça réveille ceux qui doutaient
Parce quand tu vises le ciel
Les jaloux prient qu’tu réussisses pas
Devant eux j’caresse ma femme aka mon visa
Bientôt j’suis dans l’avion
Direction Terre promise
Je r’viendrai avec un million d’places
Pour vous dans mes valises
J’ai traversé l’hémisphère
En plein été l’hiver
Mal parler français, moi remplir zéro critère
Ma femme m’a dit c’pas grave
Mes amis font pousser d’l’herbe
Mais ils y’ont dit fuck les races
Notre équipe c’est toute des quebs
J’passe l’hiver dans l’fort
Bouteille au goulot
J’me réchauffe contre le four j’fume
Des bittes au couteau
En bas du bloc, j’rencontre des compadre
On rit
On oublie qu’on est si loin d’notre madre
Avec la grosse c’est pu pareil
J’pense qu’elle m’méprise
J’ai jamais su ramener la paye
Ses yeux sont redevenus ternes
J’la fait pu rêver
Comme c’t’osti d’pays pour
Lequel j’aurais crevé
La routine s’assoit su’l’bol
La porte d’la toilette ouverte
Pis ferme les jeux auxquels on
Jouait sous les couvertes
Notre chambre est devenue calme
Comme une vielle chambre d’hôpital
Avant qu’ça vire au drame
J’fredonne ce chant tropical
Todo pa salir del caserío
Todo pa salir de este barrio frío
Lo haría por tí, mujer
Guerriando medio mundo para irme yo
De aquí y huir
Bien lejos, quiero irme yo bien lejos
Libertad