Manu Militari, Fafadi - Roi de la jungle paroles de (lyrics)
[Manu Militari, Fafadi - Roi de la jungle paroles de lyrics]
D’être un colosse
Les proportions basculent quand j’me
Compare au cosmos
Comme tout c’qui m’entoure chu
Qu’une poussière d’étoiles
Qu’une poignée d’atomes qui s’lèvent
Souvent d’mauvais poil
Chu du genre à veiller tard
J’me dis qu’vaut mieux travailler
Intelligemment qu’travailler fort
Mental de résistant, j’aime aucun président
J’cherche une contrée oubliée comme
La vallée d’l’Ouzbékistan
J’ai 7 milliards d’ennemis qui
Veulent prendre ma couronne
Ils viennent en safari
Espérant que j’ronronne
Quand j’ai rien qu’envie d’mordre
Laissez-moi dans l’désordre
J’aime mieux la loi d’la nature
Qu’la loi des hommes
À part si s’pour un show
J’fréquente pu leurs tavernes
J’aime mieux m’blottir au chaud
D’ma familiale caverne
J’combats la perversion
Ma reine pour seule alliée
En attendant qu’mes lionceaux
Deviennent chevaliers
Reine au foyer, j’subviens à ses besoins
Chu pas un pimp, chu un roi
C’est moi qui ramène le foin
Instinct paternel jusqu’au bout d’mes griffes
J’grogne devant ma porte à
Chaque fois qu’ça cogne
J’connais trop les hommes
Leurs couleurs on s’en criss
Ils sont toutes pareils
Arrêtez d’diaboliser les juifs
Tout l’monde veut s’endormir devant
Une grosse télé
Sans s’faire réveiller par ceux
Censés nous protéger
Ils ont Otanisé le dernier roi d’Afrique
Demande aux touaregs
Le roi des rois est mort à Syrte
Dollarisé, déchiqueté par des hyènes
Ainsi finissent les César
La devise c’est carpe diem
160, j’voyage en manque d’espace
Enchaîné dans une musique
De descendants d’esclaves
Mode de vie affranchi, j’commence à m’y faire
J’essaye d’être parfait mais chu
Rien qu’un mammifère
Un jour j’pèterai ma tête sur
Les barreaux d’ma cellule
J’envierai p’t’être la petitesse
D’une libellule
Roi d’la jungle, détrôné comme un tyran
Emprisonné pis méprisé comme l’Iran
Rien d’éternel sauf le repos
Même pour un parolier
Si un jour j’rugis en solo
C’est qu’la meute m’a renié
J’mourrai à l’ombre d’un baobab
Comme un minable
Mais jamais à l’ombre d’l’autorité d’un rival