MC Max - Allochtones paroles de (lyrics)
[MC Max - Allochtones paroles de lyrics]
Jour ou j’ai quitté la France
De tristesse mon coeur était plein
Je sortais à peine de l’enfance
Et puis quitter mes proches, perdre mes
Repères, j’n’étais qu’un mioche
Je ne voulais pas le faire
J’avais des doutes au depart
Et la peur de partir vers l’inconnu
Jamais je n’aurai cru
Que ce voyagе changerait ma vie
Lorsque jе faisais mes bagages en
Route pour ce nouveau pays
Une aventure de quelques mois qui
Finalement durera 10 ans
Et que j’ garderai toujours en moi
Dans le futur comme au present
Elle représente
La personne que j’suis aujourd’hui
Une expérience épanouissante qui de la
Vie m’a tout appris la Chine m’a vu grandir
Elle m’a fait devenir un homme
Elle m’a vu pleurer, m’a vu rire
Elle m’a construite en somme
Et même si j’ai du partir dans
Ma tête j’y suis encore
Et j’y serais encore à l’avenir
Sûrement jusqu’à ma mort
À dix mille bornes d’ici
J’ai trouvé un nouveau chez moi
C’est pour ca que j’m’identifie autant en
Temps que français que chinois
Je n’oublie pas mes origines
Fier de là ou je suis né
Je ne renie pas mes racines
Mon pays m’a tant donné
Mais tout là bas, au loin
J’me sens aussi à ma place
J’y construis mon quotidien au fil
Des années qui passent
À chacun son chez soi, à chacun son cocon
Nous sommes libres de choisir l’endroit
Que l’on appelle sa maison
Moi j’ai quitté ma terre natale
Elle est ancrée dans mon coeur
Mais désormais mes attaches
Se trouvent également ailleurs
Il y a ceux qui veulent voyager
Partir découvrir la terre
Échanger et partager
Comprendre le monde et ses mystères
Ceux qui n’ont pas d’autre choix
Que de fuir leur contrées
S’en aller sans dire au revoir
Ni sans meme se retourner
Tous les jours des gens émigrent
Pour différentes raisons
Avec ou sans leurs familles ils plient
Bagages et puis s’en vont
Font face à une nouvelle culture
Une langue et des valeurs à adopter
Même si c’est souvent dur
À force d’efforts ils finissent par s’adapter
Ils ouvrent leurs yeux
Leur coeurs et leurs esprit's
Mais aussi celui de ceux qui
Les accueillent dans ce pays
Ils se mélangent, s’affectionnent
Partagent leurs pensées sans frontières
Rencontrent de nouvelles personnes qui pour
Certaines deviennent des frères
De leur foyer ils s’enamourent
Touchés par la flèche de Cupidon
S’ils veulent y rester pour toujours
C’est eux qui le décideront
Car rien ne nous interdit de vivre
Ou le vent nous emporte
Donc tachons d’aimer autrui avant de
Leur fermer la porte
Je n’oublie pas mes origines
Fier de là ou je suis né
Je ne renie pas mes racines
Mon pays m’a tant donné
Mais tout là bas, au loin
J’me sens aussi à ma place
J’y construis mon quotidien au fil
Des années qui passent
À chacun son chez soi, à chacun son cocon
Nous sommes libres de choisir l’endroit
Que l’on appelle sa maison
Moi j’ai quitté ma terre natale
Elle est ancrée dans mon coeur
Mais désormais mes attaches
Se trouvent également ailleurs
Une inscription sur le papier peut
Définir ou l’on est né
Mais pour autant ne veut pas dire
Qu’elle représente ce que l’on est
Chacun peut choisir un pays
Ses valeurs et ses doctrines
Et s’y sentir chez lui sans
Ne renier ses origines
Alors J’emmerde Marine
Son rassemblement national
Ainsi qu’ tout ceux qui s’imaginent
Qu’immigré signifie le mal
Étrangers ou autochtones
Au final tous des êtres humains
Le même nombre de chromosomes et autant
De doigts sur les mains
Criminels, envahisseurs
De ces jugement ils sont la cible
Alors que la seule chose qu’ils espèrent
C’est une vie décente et paisible
Noir jaune ou blanc, peut importe les races
Je rêve qu’on nous traite également et
Que tout ces clichés s’effacent
Nés sous les mêmes étoiles
Tous citoyens de la même planète
Parfois envie de mettre les voiles
Tisser sa toile où on le souhaite
Vivre en harmonie
Entre héritage et terre d’asile
Prouver que la peur des différences
N’est qu’un colosse aux pieds d’argile
Je n’oublie pas mes origines
Fier de là ou je suis né
Je ne renie pas mes racines
Mon pays m’a tant donné
Mais tout là bas, au loin
J’me sens aussi à ma place
J’y construis mon quotidien au fil
Des années qui passent
À chacun son chez soi, à chacun son cocon
Nous sommes libres de choisir l’endroit
Que l’on appelle sa maison
Moi j’ai quitté ma terre natale
Elle est ancrée dans mon coeur
Mais désormais mes attaches
Se trouvent également ailleurs