Mino - Un œil sur le monde paroles de (lyrics)

Hier soir en regardant les infos
J'ai eu la nausée à vrai dire j'ai mal dormi
Vous allez rire j'ai même chercher pour
Qui voter et puis j'ai vomi
Ça fait mal au cœur de se faire une raison
De vendre son âme pour soigner ses lésions
Quelle que soit ta région c'est
L'hiver dans nos crânes
Quelle que soit ta saison
Ne sois pas stupide
Ne sois pas surpris c'est pas moi qui
Écris c'est mon instinct de survie
Les cartes en main nous on vit à crédit
Nos cauchemars sont des rêves
Qu'on a détruit's l'estomac fragile ce qu'on
Endure nous endurcit
Névrosés on a mis nos rêves en sursis
On sait très bien pourquoi l’Europe
Veut pas de la Turquie
Je crois que le fruit de mon époque a mûri
Un œil sur le monde, un œil sur mon fils
2010 sale époque pour élever un môme
Sale temps pour les hommes
Sale temps pour leur bénéfice
Merde difficile de garder les mains propres
De garder son sang-froid de
Garder la tête haute selon eux on est une
Marchandise comme les autres
Pris à la gorge, financière prise de tête
Parfois même
On s'offre des bagues serties de dettes
Le respect se perd et la jeunesse se tue
En héritage la rage se perpétue
On pense pépère pouvoir faire des tunes
Vie désespère et vite dévêtue
Sous les réverbères on se dévergonde
Puis s'évertue à gagner des secondes
Mais pervertie c'est des années
Qu'on a perdues
C'est des années qu'on a perdues

La tristesse est un état
Notre cœur en est la capitale
On s'tue à vivre sans éclat
Sur des chemins impraticables
On ira jusqu'au bout
On quitte pas pas le navire
On n'a pas peur de mourir
On a peur de mal vivre
De marcher de travers avant
Que l'aventure s'achève
Le temps est un rocher où viennent
Se briser tous nos rêves
Autour de mon nombril
Le monde ne tourne pas rond
Mes problèmes de gamins, des soucis de darons

Tout ce que je vis, tout ce que je sais
Tout ce que dis, tout ce que tais
Tout ce que je crois, tout ce que je vois
Tout ce biz, tout ce blé
Le doigt dans l'engrenage qui
Voudraient bien tout stopper
Qui savent qu'un jour ou l'autre tout se paie
Nos destinées sont funestes il y
A plus trop de lumière au bout du tunnel
On n'écrit pas que pour la beauté du geste
Il y a les pleurs sans larme de nos enfants
Il y a les larmes sans pleurs de nos parents
S'étalent nos tristesses de partout
Dans le décor ils ont gardé les richesses et
On a partagé les torts
Ça devient naturel, le peuple qui va mal
Y a plus rien de rationnel
Y a plus rien de national
Ils parlent de mon départ comme
Je parle de leurs défauts
Crachent sur ma vie, sur mon avis
Sur mon boulot
C'est pas l'habit qui fait le moine
Non c'est la couleur de peau
C'est pas Amine qui veut la gloire non
C'est MINO

La tristesse est un état
Notre cœur en est la capitale
On s'tue à vivre sans éclat
Sur des chemins impraticables
On ira jusqu'au bout
On quitte pas pas le navire
On n'a pas peur de mourir
On a peur de mal vivre
De marcher de travers avant
Que l'aventure s'achève
Le temps est un rocher où viennent
Se briser tous nos rêves
Autour de mon nombril
Le monde ne tourne pas rond
Mes problèmes de gamins, des soucis de darons

La nuit dernière je n'ai
Pas trouvé le sommeil
Je suis comme la Lune je
N'ai pas trouvé le Soleil
Plus rien ne m'atteint
Je commence à savoir pourquoi je
Me lève le matin la nuit dernière je n'ai
Pas trouvé le sommeil
Je suis comme la Lune je
N'ai pas trouvé le Soleil
La tête dans les étoile
Plus rien ne m'atteint
Je commence à savoir pourquoi je
Me lève le matin un œil sur le monde
Un œil sur le monde un œil sur le monde
Un seul désir s'en sortir
Nous on pousse entre roses et orties
Un œil sur le monde un œil sur le monde
Un œil sur le monde on garde le sourire
Garde le sourire avant que
Le fruit n'ait pourri
Un œil sur le monde éteins ta télé
Sors va dehors regarder de plus près
Un œil sur le monde, on garde le sourire
Avant que le fruit n'ait pourri