Nedelko, Lucio Bukowski - Dolomiti paroles de (lyrics)

[Nedelko, Lucio Bukowski - Dolomiti paroles de lyrics]

Cuite et moral dans les chaussettes pleines
T'as fais du mal
Maintenant il faudrait m'plaire
La verre est vide et même la rosée sèche
Les insulter ce serait trop de respect
On vit tout seul et puis on meurt pareil
Ancré en moi comme toutes
Ces peurs charnelles c'est que de l'amour
C'est que des cœurs fanés
Des âmes fécondent et puis des fleurs javels
T'es pas heureux, pourquoi tu pleures jamais?
T'es grand, t'es fort, oui
Mais tu peux t'rater
Le ciel vieillit, enfin les heures s'arrêtent
Et les histoires sont les mêmes que la veille
On recommence, on fait une pause, logique
J'ai été bon, j'ai été trop poli
L’œil sous les vagues d'un passé corrosif
Des mers aux cieux je viens des dolomites
Je suis l'amoureux, je suis le céladon
Il est un peu trop tard pour changer la donne


Je prends mes amis je laisse le ciel à Dieu
Je sais quand je me déteste
Je sais quand elle adore
Cupidon enduit les flèches de curare
Plus j'ai envie de vivre et puis plus je dors
J'ai arrêté de chercher quelque
Chose de plus rare
Les broyés seront toujours les plus forts

J'sens que ça vit, j'sens qu'on meurt
J'sens le rythme dans ton cœur
Maintenant ça vient sans que j'pleure
Ça ira p't-être mieux dans une heure
J'sens que ça vit, j'sens qu'on meurt
J'sens le rythme dans ton cœur
Maintenant ça vient sans que j'pleure
Ça ira p't-être mieux dans une heure
J'sens que ça vit, j'sens qu'on meurt
J'sens le rythme dans ton cœur
Maintenant ça vient sans que j'pleure
Ça ira p't-être mieux dans une heure
J'sens que ça vit, j'sens qu'on meurt
J'sens le rythme dans ton cœur
Maintenant ça vient sans que j'pleure
Ça ira p't-être mieux

Qui est cette fille dans le fond
De mon verre de saké?
Elle me sourit, trop blanc pour être gratuite
L'amour propre t'offre aussi sa
Part de saleté
Recherche l'équilibre dans des tas d'fuites
Les cuisses de la vie
Me tiennent à l'intérieur
Bien enfoncé dans son vagin chaud
J'y jouis, elle me fixe avec un air rieur
Puis me dit "rhabille-toi machin chose"
L'alliance de Vénus sur la table de chevet
Je t'aime gravé dans les chiottes
D'un bar de nuit
Chacun ses plaies, chacun sa part de sel
L'homme est trop con, connasse pardonne-lui
Mords sa chaire tout en la chevauchant
Avec ma langue je retire l'amorce
Décès de poche vendu au plus offrant
Une putain d'histoire vieille comme la mort
Nos cœurs ont leurs
Foutues bougies encrassées
Survivre si un peu de sang y entre assez
Nous fûmes beaux et jeunes mais
Le temps qu'il trompe
Viendront les rides et les dents qui tombent
Chacun voyage selon sa part d'exil
Cette vieille complainte qu'un râle exhale
D'ici que la torpeur retire ses bas-résilles
Nous boirons ciguë à dosage inexacte

J'sens que ça vit, j'sens qu'on meurt
J'sens le rythme dans ton cœur
Maintenant ça vient sans que j'pleure
Ça ira p't-être mieux dans une heure
J'sens que ça vit, j'sens qu'on meurt
J'sens le rythme dans ton cœur
Maintenant ça vient sans que j'pleure
Ça ira p't-être mieux dans une heure
J'sens que ça vit

Ce genre de drôle d'oiseau
Ce genre de premier jet
Chéri dis-moi tout fini, par "promis, jure"
On s'transmet tous la flamme
Et ce depuis Prométhée
J'sais comment on s'achève
Bébé j'ai trop d'métier
Puis vient une grosse déterre
Mes racines rocailleuses
Ces montagnes me façonnent
Me donnent mes mots de rappeur
Fuir ce que je n'suis pas
Ces histoires trop graveleuses
Je n'me sens pas d'ici
Je cherche mes proches ailleurs

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